logo 24matins

Destitution du Président sud-coréen Yoon Suk Yeol suite à sa tentative d’instauration de la loi martiale

Destitution du Président sud-coréen Yoon Suk Yeol suite à sa tentative d’instauration de la loi martiale
Publié le , mis à jour le

Ce samedi 14 décembre 2024, la motion de censure visant à destituer le président a été adoptée par les députés, avec 204 votes pour et 85 contre. Quels seront les prochains rebondissements de cette situation politique tendue ?

Tl;dr

  • Le président sud-coréen démis à 204 voix contre 85.
  • Il avait tenté d’imposer la loi martiale le 3 décembre.
  • Le Premier ministre assure l’intérim en attendant la validation par la Cour.

Un président destitué

Un événement historique s’est produit ce samedi 14 décembre 2024 : le Président sud-coréen a été destitué. En effet, les députés ont voté en faveur de la motion de censure avec 204 voix contre 85, mettant ainsi fin au mandat de Yoon Suk Yeol.

Un acte contesté

La cause de cette destitution ? Une tentative ratée d’imposition de la loi martiale le 3 décembre. Un acte qui a profondément marqué le pays, causant une véritable onde de choc.

À l’annonce du verdict, des dizaines de milliers de manifestants rassemblés à l’extérieur de l’Assemblée nationale ont exprimé leur joie. « La destitution d’aujourd’hui est la grande victoire du peuple et de la démocratie », a déclaré Park Chan-dae, chef du Parti démocrate, principale force d’opposition au Parlement.

Une situation en suspens

Le président Yoon Suk Yeol est désormais suspendu. Son sort reste pourtant incertain, car il appartient maintenant à la Cour constitutionnelle de valider ou non sa destitution. Pour cela, elle dispose d’un délai de 180 jours.

En attendant, l’intérim sera assuré par le Premier ministre Han Duck-soo. Si la Cour confirme la destitution, Yoon Suk Yeol deviendra le deuxième président de l’histoire de la Corée du Sud à subir ce sort, après Park Geun-hye en 2017.

Un précédent marquant

Cependant, un précédent de destitution votée par le Parlement puis invalidée deux mois plus tard par la Cour constitutionnelle existe : celle de Roh Moo-hyun en 2004. L’impopulaire président Yoon, 63 ans, avait sidéré la Corée du Sud en imposant la loi martiale et en envoyant l’armée au Parlement pour empêcher les députés de s’y réunir.

Publicité

À lire aussi sur 24matins:

Accessibilité : partiellement conforme