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Disparition de Delphine Jubillar: le procès de son mari s'ouvrira le 22 septembre aux assises du Tarn

Disparition de Delphine Jubillar: le procès de son mari s'ouvrira le 22 septembre aux assises du Tarn
Publié le , mis à jour le

Toulouse (AFP) - Le procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine disparue en décembre 2020, va débuter le 22 septembre devant la cour d'assises du Tarn, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

Incarcéré depuis sa mise en examen le 18 juin 2021, ce peintre-plaquiste de 37 ans qui clame son innocence dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime, doit être jugé pendant plusieurs semaines mais la durée exacte du procès reste encore à déterminer, selon la même source.

Son épouse Delphine Jubillar, infirmière avec qui il a eu deux enfants, avait disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, en plein couvre-feu lié à la pandémie de Covid-19, à Cagnac-les-Mines (Tarn), près d'Albi.

Malgré l'absence de corps ou d'aveux, les enquêteurs ont progressivement acquis la conviction que Cédric Jubillar avait tué son épouse alors qu'elle venait de lui annoncer son intention de divorcer.Il a été mis en examen pour meurtre.

Le procès pourrait durer jusqu'à quatre semaines, une ampleur liée au fait que "c'est un procès hors normes où tout est contesté", avait expliqué début novembre à l'AFP Me Alexandre Martin, l'un des trois avocats de Cédric Jubillar, après une réunion préparatoire en présence des parties.

"L'accusation sera soutenue par deux avocats généraux", l'un du parquet général et l'autre du parquet de Toulouse, afin de "sécuriser la tenue du procès en raison de sa durée et d'associer à l'accusation le parquet de Toulouse qui a suivi la procédure tout au long de l'information judiciaire", avait à cette même occasion souligné un communiqué de la cour d'appel toulousaine.

La disparition de Delphine Jubillar avait suscité un grand émoi en France, quelques jours avant Noël et quelques semaines après la condamnation de Jonathann Daval pour le meurtre de son épouse en Haute-Saône, qu'il avait longtemps nié en endossant le rôle du mari éploré.

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