Domicile-travail : avoir plus d’une heure de trajet quotidien augmenterait de 16 % les risques de dépression
Dans une étude, des chercheurs coréens de l’hôpital universitaire d’Inha ont travaillé sur le lien entre le temps de trajet domicile-travail et les symptômes dépressifs.
Publiée dans le ‘Journal of Transport & Health’, l’étude des chercheurs coréens montre une corrélation entre les symptômes dépressifs et la durée des temps de trajet domicile-travail. Ils notent que dépasser une heure de trajet journalier augmenterait de 16 % les chances de subir des symptômes dépressifs.
Une personne sur cinq est susceptible de souffrir de dépression au cours de sa vie
En Corée, les scientifiques ont suivi plus de 23.000 travailleurs âgés de 20 à 59 ans, en examinant des facteurs tels que le sexe, l’âge, le niveau d’éducation, le revenu, la région, la situation familiale, la profession, ou encore le temps de travail hebdomadaire.
Les trajets domicile-travail peuvent entraîner un stress psychologique et physique
Il ressort de cette étude que les individus passant plus de 1 heure par jour pour se rendre sur leur lieu de travail et en revenir sont 1,16 fois plus susceptibles de souffrir de dépression que celles qui ont un trajet quotidien de moins de 30 minutes.
Les travailleurs manquent de temps pour soulager le stress et combattre la fatigue physique
Dans leur analyse, les chercheurs expliquent que, ayant moins de temps libre, les travailleurs manquent de temps pour soulager le stress et combattre la fatigue physique par le sommeil, les passe-temps et d’autres activités comme le sport, lire, se détendre. Notez qu’en moyenne les trajets quotidiens des travailleurs sud-coréens prennent 47 minutes.
L’aller-retour entre le domicile et le lieu de travail prend en moyenne 50 minutes chaque jour en France
En France et selon la Dares (Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques), l’aller-retour entre le domicile et le lieu de travail prend en moyenne, 50 minutes chaque jour. Cette moyenne cache cependant des différences importantes entre la région parisienne et les autres zones géographiques.
