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Drapeaux palestiniens à l’université : François Hollande contre la proposition de Mélenchon

Drapeaux palestiniens à l’université : François Hollande contre la proposition de Mélenchon
Publié le , mis à jour le

Jean-Luc Mélenchon exprime, un an après les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, son souhait de voir des drapeaux palestiniens dans les universités, une idée que François Hollande rejette. Qu'en pensez-vous ?

Tl;dr

  • Mélenchon veut des drapeaux palestiniens dans les universités.
  • Hollande s’oppose à cette idée et appelle à l’ordre.
  • Macron suggère un cessez-le-feu et une solution politique.

Controverse autour des drapeaux dans les universités

Le débat politique français s’est récemment enflammé suite à une proposition de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier, dans une déclaration datant du 7 octobre 2024, a plaidé pour l’introduction de drapeaux palestiniens et libanais dans les universités françaises. Et ce, un an après les attaques du Hamas contre Israël.

La position de François Hollande

Face à cette proposition, l’ancien président socialiste, François Hollande, a exprimé son désaccord. Il a affirmé que « Les drapeaux qu’on doit porter dans des lieux publics, ce sont les drapeaux français ». Selon lui, l’introduction de tels symboles étrangers relève davantage de la propagande que d’une démarche légitime.

Il a également fait référence à une circulaire du ministre Patrick Hetzel sur le « maintien de l’ordre » dans les universités, soulignant l’importance de préserver ces lieux d’étude de toute agitation politique.

La déclaration d’Emmanuel Macron

Par ailleurs, François Hollande a commenté les récents propos d’Emmanuel Macron concernant la situation au Moyen-Orient. Le président Macron a déclaré que la France devrait arrêter de fournir des armes à Israël, ce qui a suscité la colère du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Hollande a noté que cette déclaration, bien qu’elle appelle à un cessez-le-feu rapide, n’était pas nécessairement la plus appropriée car « la France ne livre pas d’armes à Israël ». Il a toutefois reconnu que « la voix de la France et de l’Europe, au-delà d’appeler à un cessez-le-feu, c’est de préparer l’après, c’est-à-dire la paix ».

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