Elles ont bravé les préjugés avec Mon soutien psy et sont ravies
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Deux ans après sa création, Mon soutien psy a-t-il révolutionné l'accès aux services de psychologie ? Trois femmes partagent leur vécu. Et vous, quelle a été votre expérience avec cette plateforme ?
Tl;dr
- Le dispositif « Mon soutien psy » offre des consultations remboursées.
- Depuis son lancement, 381 000 personnes en ont bénéficié.
- Le dispositif est méconnu et présente des défis administratifs.
Des portes ouvertes à la santé mentale
Depuis deux ans, le dispositif « Mon soutien psy » offre un accès plus facile aux consultations psychologiques pour de nombreuses personnes en France. Ces séances de soutien psychologique sont en partie prises en charge par la Sécurité sociale et s’adressent à ceux qui se sentent angoissés, déprimés ou en souffrance psychique. Trois femmes partagent leur expérience.
Des bénéficiaires majoritairement féminines
Depuis son lancement, ce dispositif a permis à 381 000 patients de bénéficier de soutien psychologique, dont une majorité de femmes (70%) et une forte proportion de jeunes de moins de 35 ans (49%). Parmi elles, Amelia et Steffi, qui ont toutes deux bénéficié de « Mon soutien psy » pour des raisons financières. « À 50 ou 60 euros la séance, si c’est tous les mois ou même plusieurs fois par mois, ça revient à trop cher », souligne Amelia.
Une accessibilité améliorée mais des défis subsistent
Malgré l’aide financière apportée par le dispositif, certaines difficultés demeurent. Steffi pointe notamment du doigt les problèmes pour se faire rembourser et le nombre limité de patients que certains psychologues acceptent via ce dispositif. « Il faut connaître le dispositif, savoir quel psy est dans le système, passer le cap d’appeler, et en plus il faut s’entendre avec son psy ! Tout ça est compliqué quand on ne va pas bien. »
Un dispositif qui a besoin de plus de visibilité
Malgré les défis, les trois femmes s’accordent à dire que « Mon soutien psy » gagnerait à être davantage connu, surtout parmi les jeunes. Elles estiment que l’information sur ce dispositif devrait être plus largement diffusée, notamment par l’Assurance maladie qui promet une campagne de communication en début d’année prochaine.