En France, 54 nouveaux parcs éoliens vont sortir de terre
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Le déploiement de ce type de pojets retrouve un second souffle, après une période de creux.
Au terme d’un nouvel appel d’offres, les services d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, ont annoncé avoir retenu 54 dossier relatifs à des projets de parcs éoliens terrestres.
Le ministère précise qu’il “s’agit du troisième appel d’offres totalement souscrit de l’année 2023, après un premier appel d’offre à succès sur l’éolien terrestre ayant permis de retenir plus de 1000 MW de projets et un appel d’offres photovoltaïque comptabilisant le volume record de 1500 MW de projets retenus”.
Une puissance totale de 931 MWh
Cet appel d’offres représente une puissance totale de 931 mégawattheures (MWh). Le gouvernement a de quoi s’estimer satisfait car les précédents appels avaient connu des difficultés techniques. Son projet de stratégie énergétique ambitionne désormais 40-45 GW de capacités éoliennes terrestres à l’horizon 2035, contre 20,6 GW à ce jour.
Le ministère résume ainsi : “Le très haut niveau de souscription des appels d’offres du ministère témoigne de l’accélération du rythme de déploiement des énergies renouvelables initié par le gouvernement”.
Des contrats indexés sur l’inflation
Si auparavant les projets ne soulevaient pas l’enthousiasme, c’était en raison de l’inflation sur les matériaux qui crispait les développeurs. Mais à la fin de l’année dernière, l’Etat décidait d’indexer les contrats sur l’inflation.
Michel Gioia, délégué général de France Renouvelables, se réjouit du fait que “La France est le premier pays en Europe à l’avoir fait, et cela permet à nouveau aux appels d’offres de fonctionner”.
Qu’en est-il du parc flottant ?
Toujours jeudi, les deux prochains parcs éoliens marins ont été annoncés, et plus particulièrement leur localisation. Il s’agira de la Méditerranée, face à Port-La-Nouvelle (Aude) et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). À chaque fois, à 25 km des côtes pour commencer.
Ils auront la particularité d’être flottants, une technologie qui est encore en démonstration, et ils seront attribués “d’ici l’été 2024” d’abord pour 250 MW chacun, pour une mise en service “envisagée en 2031”.