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Et si Didier Migaud était le premier à démissionner du gouvernement Barnier ?

Et si Didier Migaud était le premier à démissionner du gouvernement Barnier ?
Publié le , mis à jour le

Le garde des Sceaux pourrait quitter le gouvernement suite à une possible réduction de 500 millions sur le budget prévu pour la Justice, mettant en péril son enveloppe financière. Quelles pourraient être les conséquences de ce départ ?

Tl;dr

  • Le budget de la Justice pourrait subir une réduction de 500 millions d’euros.
  • Le garde des Sceaux, Didier Migaud, menace de démissionner si le budget n’est pas rehaussé.
  • La France est en retard en termes de considération pour sa justice par rapport à d’autres pays.

Didier Migaud prêt à quitter le gouvernement

Didier Migaud, le garde des Sceaux, a exprimé son inquiétude quant à l’avenir du budget de la Justice, prévu pour subir une réduction de près de 500 millions d’euros. Dans une déclaration sur RTL, il a indiqué qu’il pourrait quitter le gouvernement si le budget n’était pas rehaussé.

Un budget de la Justice en péril

Le projet de loi de finances présenté le 10 octobre 2024 prévoit une baisse conséquente du budget de la Justice, passant de 10,74 à 10,24 milliards d’euros pour 2025. Cette situation remet en question la loi de programmation de la justice, adoptée en octobre 2023, qui promettait un budget de la Justice s’élevant à près de 11 milliards d’euros en 2027.

Des engagements à tenir

Outre le budget, la loi prévoyait l’embauche de 10 000 personnes en cinq ans, dont 1 500 magistrats et 1 800 greffiers. Didier Migaud a réaffirmé son souhait de respecter ces engagements, insistant sur l’obtention des crédits nécessaires pour le recrutement des personnels de justice, des magistrats et des greffiers.

Un retard à rattraper

Le garde des Sceaux a également souligné le retard de la France par rapport à d’autres pays en matière de soutien à la justice.

L’Union syndicale des magistrats a, de son côté, rappelé l’importance de respecter les engagements de la loi d’orientation et de programmation pour la justice, soulignant la nécessité de réparer une justice exsangue après 30 ans d’abandon budgétaire.

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