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Européennes 2024: Indignation de Calogero après l’utilisation de sa musique lors d’un rassemblement du RN

Européennes 2024: Indignation de Calogero après l’utilisation de sa musique lors d’un rassemblement du RN
Publié le , mis à jour le

Le chanteur s'est indigné de l'utilisation de sa chanson "1987" sans son consentement lors d'un rassemblement du parti d'extrême droite pour les élections européennes.

Tl;dr

  • Calogero scandalisé par l’utilisation de sa chanson par le Rassemblement national.
  • Son autorisation n’a jamais été demandée ni donnée.
  • L’artiste se réserve le droit à toutes suites judiciaires.
  • L’argument d’être en règle avec la Sacem n’est pas suffisant.

Indignation de l’artiste : la politique s’invite dans la musique

Calogero a fait part de son mécontentement suite à l’utilisation de sa chanson “1987” lors d’un meeting du Rassemblement national au Dôme de Paris. Il a exprimé son indignation, se disant “scandalisé” de se retrouver associé au parti de manière non-consensuelle.

Les chansons ne sont pas politiques, affirme l’artiste

D’après l’artiste, “les chansons ne sont pas faites pour le cadre politique”. Il souligne que ces œuvres musicales appartiennent au public et uniquement à ce dernier. » Il s’oppose ainsi fermement à l’idée que sa musique soit récupérée par des formations politiques sans son accord.

Une atteinte au droit moral invoqué par l’artiste

L’auteur de “Face à la mer” envisage de donner une dimension juridique à cette affaire. En effet, une utilisation politique de son œuvre sans son consentement représente pour lui une atteinte à son droit moral.

Pierre Lautier, avocat spécialisé en droit d’auteur, affirme que la Sacem, bien qu’elle gère les droits d’exploitation d’une musique, ne peut en aucun cas délivrer d’autorisation pour une utilisation politique sans l’aval de l’artiste.

Les recours possibles

Dans le cas où un artiste estime que ses droits ont été bafoués, plusieurs recours sont possibles. Cependant, l’action en réparation pécuniaire devant un tribunal peut être longue et laborieuse.

Une autre option est le règlement à l’amiable, sous couvert de confidentialité. Enfin, l’artiste peut aussi envoyer une mise en demeure de ne pas réutiliser son œuvre.

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