Gabriel Attal à Matignon: le coup politique d’Emmanuel Macron
Le chef de l’État voit dans son nouveau Premier ministre une arme contre le Rassemblement national.
En nommant Gabriel Attal Premier ministre à la suite d’Élisabeth Borne, le chef de l’État rompt avec la tradition de placer à ce poste des hauts-fonctionnaires, pas toujours connus des Français et à la personnalité parfois un peu terne. Attal, 34 ans, veut y voir là le symbole «de l’audace et du mouvement». Mais pour Emmanuel Macron, son nouveau Premier ministre est surtout une carte politique: enfant chéri des sondages, il a le talent de savoir parler aux gens et celui de se faire bien voir. On le dit aussi «sosie» d’Emmanuel Macron.
Le jeune Gabriel Attal se fera-t-il manger tout cru dans les sables mouvants de Matignon ou réussira-t-il à s’imposer? Cette nomination signe-t-elle un retour aux sources du macronisme, pour ne pas dire un plan de sauvetage? Gabriel Attal pourra-t-il être un rempart efficace contre le Rassemblement national?
Roselyne Febvre et Jean-Marie Colombani, directeur de Slate.fr, en discutent avec leurs invités Catherine Tricot, directrice de la revue Regards, Guillaume Daret, journaliste politique à France Télévisions, et Bruno Jeudy, directeur délégué de La Tribune Dimanche, dans «Politique», l’émission de France 24 en partenariat avec Slate.
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