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Jacques Delors: la foi, l’honnêteté et les mirages

Jacques Delors: la foi, l’honnêteté et les mirages
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La mort de l’ancien président de la Commission européenne est l’occasion de se rappeler de sa culture chrétienne, qui a façonné son action politique, et de la vision réelle qu’il a eue de l’Europe.

La mort de Jacques Delors, ce mercredi 27 décembre à l’âge de 98 ans, marque la fin d’une époque. Quoique fortement ébranlée, l’idéologie européenne survit et avec elle le mythe des grands Européens. Unanimes, les réactions ont fait référence à l’honnêteté de Jacques Delors. Il y a deux aspects qu’on doit développer: le premier est son appartenance au monde de l’Action catholique et du syndicalisme chrétien, le second est la réalité de sa méthode pour «faire l’Europe».

Esprit libre avant tout et quoi qu’on en dise, Jacques Delors prit position en juin 2000, lors d’un colloque au Conseil économique et social, contre le principe d’une Constitution européenne et même contre celui d’une Charte des droits fondamentaux, percevant en elles un élément d’enlisement pour l’intégration européenne.

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