La formule «Fâchés pas fachos» de Mélenchon est-elle encore pertinente?

Il s’agit de savoir si les sympathisants de l’extrême droite et de l’extrême gauche sont les mêmes.
Les expressions toutes faites permettant de parler de l’électorat sont légion: électorat «flottant», de «substitution», «captif»… Politiciens, éditorialistes et bien sûr politologues connaissent ces termes et rivalisent d’ingéniosité pour décrire les stratégies mises en place par les partis politiques pour s’attirer le vote des Français.
La dénomination des «fâchés pas fachos», quant à elle, semble être apparue dans le contexte français des législatives de 2012. Elle a été utilisée par Jean-Luc Mélenchon, alors candidat à la députation dans le Pas-de-Calais puis fondateur du parti La France insoumise, pour désigner les électeurs mécontents et parfois tentés par le vote d’extrême droite, avec notamment en tête les déçus de la gauche «hollandiste» et les abstentionnistes, qui ne se reconnaissent pas pour autant dans les idées du Front national.
Je veux m’adresser aux fâchés pas fachos. À la fin, à quoi ça servirait de mettre Marine Le Pen au pouvoir ? Ses propositions ne sont que du mépris de classe. Elle ne veut pas augmenter le SMIC, ni bloquer les prix. #MelenchonHologrammes pic.twitter.com/Z64wbVPOoi
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) …