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La nouvelle liste rouge des espèces menacées a été dévoilée

La nouvelle liste rouge des espèces menacées a été dévoilée
Publié le , mis à jour le

Parmi les 157 190 espèces de la liste de l’UICN, 44 016 sont menacées d’extinction à l’échelle mondiale.

L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a dévoilé la mise à jour de sa liste rouge des espèces menacées par le réchauffement climatique.

C’est au cours de la COP28 de Dubaï que cet inventaire de l’état de conservation des espèces végétales et animales a été dévoilé.

Saumon atlantique et tortues vertes

Permettant de mesurer le risque d’extinction des espèces, la liste compte 157 190 espèces dont plus de 44 000 menacées d’extinction. L’une des corrections concerne le saumon atlantique qui était auparavant classé en “préoccupation mineure” et qui désormais apparait en “quasi menacé”. Entre 2006 et 2020, sa population est en baisse de 23% à cause d’une moindre quantité disponible de ses proies et des conséquences des activités humaines.

Dans cette liste encore, les tortues vertes du centre Sud et de l’Est de l’océan Pacifique sont respectivement classées “en danger” et “vulnérables”, car touchées par les effets du réchauffement ou les captures accidentelles durant la pêche.

Des situations qui s’améliorent

En revanche, deux espèces d’antilopes connaissent un meilleur sort. L’oryx algazelle passe de “danger critique” à “danger”, mais sa survie “dépend d’une protection continue contre le braconnage”.

Quant aux antilopes saïgas, que l’on trouve en grande majorité au Kazakhstan, elles passent de “danger critique” à “quasi menacées” : entre 2015 et 2022, leur population a augmenté de 1 100%.

Des espèces végétales aussi en danger

Le léopard d’Arabie, qui constitue l’une des plus petites sous-espèces de léopard, est toujours en danger critique d’extinction avec une population totale estimée entre 100 et 120 individus seulement.

En ce qui concerne les végétaux, le mahogany grandes feuilles que l’on connait plutôt sous le nom de bois d’acajou quitte la catégorie “vulnérable” pour celle d’”en danger”. En Amérique centrale, sa présence a diminué de 60% lors des 180 dernières années. En cause, les modes de culture et la croissance urbaine et agricole qui dévorent les forêts.

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