L’association FoodWatch souhaite qu’on encadre les publicités sur la “malbouffe” à destination des plus jeunes
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Sodas, bonbons, pâtes à tartiner, gâteaux, barres chocolatées…L’association FoodWatch demande dans la lutte contre l’obésité infantile, à encadrer les publicités sur la « malbouffe ».
‘Produits alimentaires de mauvaise qualité, nuisibles à la santé’, est-il écrit dans le Larousse à propos du mot Malbouffe. Concernant l’obésité infantile, en seulement 40 ans, les cas d’obésité chez l’enfant et l’adolescent ont été multipliés par dix.
Les cas d’obésité chez l’enfant et l’adolescent ont été multipliés par dix en 40 ans
Environ 50 responsables associatifs et scientifiques ont réclamé dans une tribune à l’initiative de l‘association FoodWatch un encadrement strict ‘du marketing de la malbouffe’ à destination des enfants. Une pétition de FoodWatch sur la malbouffe qui cible nos enfants a été signée par presque 55000 personnes.
On ne parle jamais de la responsabilité de l’agroalimentaire !
Dans l’émission ‘Estelle Midi’, la directrice générale de Foodwatch France, lance : “Cela fait des années que l’OMS, la Cour des comptes ou Santé publique France militent pour cet encadrement. Nous mettons met toujours la responsabilité sur les parents et les consommateurs mais on ne parle jamais de la responsabilité de l’agroalimentaire”.
Le coût économique du laisser-faire est lui aussi considérable à plus de 20 milliards d’euros par an
Pour les industriels, un consommateur acquis au plus jeune âge n’a pas de prix. Faire confiance aux fabricants pour s’autoréguler est une folie. La preuve : dans sa dernière enquête, foodwatch démontre que 86% des 228 produits analysés ciblant les enfants contiennent trop de sucre, de gras et/ou de sel selon les critères de l’OMS.
Le coût économique du laisser-faire est lui aussi considérable. L’impact sociétal de la surcharge pondérale était estimé par le Trésor public en 2012 à plus de 20 milliards d’euros par an.