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Le cancer du poumon, une maladie qui concerne de plus en plus les non-fumeurs

Le cancer du poumon, une maladie qui concerne de plus en plus les non-fumeurs
Publié le , mis à jour le

Voici tout ce que vous devez savoir sur les raisons pour lesquelles le cancer du poumon n'est plus uniquement une maladie liée au tabagisme.

Tl;dr

  • L’augmentation des cas de cancer du poumon chez les non-fumeurs.
  • Les facteurs de risque environnementaux et génétiques.
  • L’importance de la détection précoce et du traitement approprié.

L’augmentation alarmante du cancer du poumon chez les non-fumeurs

Auparavant, le terme « cancer du poumon » était principalement associé au tabagisme. Cependant, une nouvelle tendance inquiétante émerge : l’augmentation du cancer du poumon chez les non-fumeurs.

En effet, de récentes études suggèrent que 10 à 30% des cas de cancer du poumon surviennent chez des personnes n’ayant jamais fumé.

Quels sont les facteurs à l’origine de cette hausse ?

Un grand nombre de ces cancers chez les non-fumeurs sont des carcinomes non à petites cellules, dont une sous-catégorie majeure est l’adénocarcinome. Ce type de cancer du poumon est le plus courant chez les non-fumeurs, et il est probablement dû à une mutation génétique non héréditaire.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette augmentation du cancer du poumon parmi les non-fumeurs, notamment la pollution de l’air, le tabagisme passif et même une prédisposition génétique. L’exposition prolongée à des polluants atmosphériques est l’un des principaux facteurs de risque environnementaux pour le cancer du poumon.

Les particules nocives de l’air pollué peuvent endommager les tissus pulmonaires au fil du temps. En outre, les non-fumeurs régulièrement exposés à la fumée secondaire courent un risque accru de développer un cancer du poumon. Cette exposition est particulièrement dangereuse dans les espaces clos, où la concentration de particules de fumée toxique est élevée.

Détection précoce et traitement opportun : nos meilleurs alliés

Il est crucial de reconnaître les signes du cancer du poumon de manière précoce. Les symptômes communs, similaires chez les fumeurs et les non-fumeurs, incluent une toux persistante, un essoufflement et/ou une respiration sifflante, une perte de poids inexpliquée et une douleur ou un inconfort thoracique. En raison de la similitude de ces symptômes avec d’autres conditions, le cancer du poumon peut parfois être mal diagnostiqué à ses débuts. Une détection précoce peut considérablement améliorer les taux de survie.

Comment réduire les risques ?

Voici comment vous pouvez réduire votre risque et prendre en main votre santé pulmonaire :

  • Utilisez des masques lorsque les niveaux de pollution sont élevés et essayez de passer du temps dans des espaces verts et ouverts lorsque cela est possible
  • Évitez de fumer et limitez votre exposition à la fumée secondaire
  • Des bilans de santé réguliers peuvent aider à détecter d’éventuels problèmes avant qu’ils ne deviennent graves
  • Une activité physique régulière associée à une alimentation saine, riche en fruits, légumes et céréales complètes, peut renforcer la santé pulmonaire et l’immunité globale

Un diagnostic de cancer du poumon peut être bouleversant, mais il est important de savoir que des traitements efficaces sont disponibles. La prise en charge du cancer du poumon a fait d’énormes progrès ces dernières années. Les options de traitement actuelles sont efficaces et centrées sur le patient. Ils peuvent inclure la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie, un traitement médicamenteux ciblé et l’immunothérapie. Avec le bon traitement et une consultation médicale appropriée, les patients peuvent améliorer considérablement leur qualité de vie et leur pronostic.

Le cancer du poumon n’est plus seulement une maladie de fumeurs. Que ce soit en portant un masque les jours de pollution, en effectuant des dépistages réguliers ou en cherchant des traitements avancés, chaque petit pas compte.

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