Le mystérieux poisson Pseudoliparis belyaevi vit dans les profondeurs abyssales

Le mystérieux poisson Pseudoliparis belyaevi vit dans les profondeurs abyssales. Est-ce là la limite pour les poissons ?

On le sait, nos océans abritent la vie, une vie que l’on ne connait que très mal. Il faut dire que les conditions y sont particulièrement difficiles, principalement à cause de la pression et de l’absence de lumière. Cela n’empêche pas certaines espèces de prospérer. Récemment, des scientifiques ont filmé un poisson évoluant à une profondeur extraordinaire, il s’agit de l’observation la plus profonde de cette nature jamais réalisée.

Le mystérieux poisson Pseudoliparis belyaevi vit dans les profondeurs abyssales

Ce poisson baptisé Pseudoliparis belyaevi a été observé à la profondeur record de 8,3 kilomètres. Autrement dit, comme le rappelle Science et Vie, ce spécimen de Pseudoliparis belyaevi évoluait à une profondeur à peu près équivalente à la taille de l’Everest (qui culmine à 8 800 mètres). Cette découverte tout à fait exceptionnelle est à mettre au crédit d’un “atterrisseur” autonome qui avait été largué dans la fosse d’Izu-Ogasawara, au sud du Japon. Cette fosse, qui rejoint la très célèbre fosse des Mariannes, au sud du Pays du Soleil Levant, abrite certainement bien d’autres espèces encore inconnues.

En ce qui concerne Pseudoliparis belyaevi, il s’agit d’un poisson-escargot, avec un corps gélatineux, condition obligatoire pour pouvoir survivre face à de telles pressions, selon les explications des scientifiques à la BBC. Pseudoliparis belyaevi se nourrit par succion en consommant de minuscules crustacés, très nombreux dans les environnements de ce genre.

Est-ce là la limite pour les poissons ?

Preuve supplémentaire que cette découverte est tout à fait exceptionnelle, d’après le chercheur principal de cette étude, ce poisson-escargot a très certainement été observé à la profondeur maximales à laquelle un poisson peut survivre. À titre d’information, toujours d’après Science et Vie, le précédent record était détenu par le Pseudoliparis swirei, à environ 8 200 mètres, non loin de là, dans cette même fosse des Mariannes.