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Le Nutri-score durcit sa notation : ce qui change en 2024

Le Nutri-score durcit sa notation : ce qui change en 2024
Publié le , mis à jour le

Mis en place en 2016, ce système de notation des produits alimentaires modifie sa façon de calculer.

Nous avons l’habitude de le regarder, ou pas. Et encore, quand il est indiqué car les industriels ne sont pas contraints à le présenter sur l’étiquette.

À partir du 1er janvier, les règles qui régissent le Nutri-score évoluent vers plus de fermeté. Les buts sont la mise en valeur des produits riches en fibres, protéines et minéraux, et une sanction plus sévère pour les produits dont la teneur en sucre, en sel, et en matières grasses.

Nutri-score : un nouvel algorithme

Du côté de la Direction géénrale de la santé (DGS), on indique que “Ce nouvel algorithme renforcera l’efficacité du Nutri-Score pour classer les aliments et les boissons en cohérence avec les principales recommandations alimentaires des pays européens et guider les consommateurs vers des choix éclairés et favorables à leur santé”.

Dans les faits, les plats préparés et les produits transformés ne seront plus estampillés des meilleures notes, à savoir A et B. Même sort pour les céréales sucrées, ou les pizzas surgelées. Et les viandes rouges seront moins bien classées que les volailles et viandes maigres.

Certains produits revalorisés

En revanche, les huiles de colza ou de noix bénéficieront de meilleures notes. Tout comme es céréales et les poissons gras.

Le comité de pilotage qui intègre les autorités compétentes de Belgique, France, Allemagne, Luxembourg, Pays-Bas, Espagne et Suisse a donc modifié l’algorithme qui s’attaque aux édulcorants et produits se vantant d’être “allégés en sucres”.

Les boissons particulièrement observées

Si l’eau reste la seule boisson à être notée A, la catégorie figure au centre des évolutions. Façon d’“harmoniser l’algorithme en assurant une classification cohérente”.

Et de nouvelles familles de produits intègrent le calcul, comme les boissons lactées et laits végétaux. Cela doit, indique Santé publique France, permettre “une différenciation entre les différents types de lait selon leur teneur en matières grasses et avec les boissons lactées sucrées”.

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