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L’écart de genre face à la maladie d’Alzheimer : Pourquoi les femmes sont plus vulnérables

L’écart de genre face à la maladie d’Alzheimer : Pourquoi les femmes sont plus vulnérables
Publié le , mis à jour le

Pourquoi les femmes sont-elles plus sujettes à la maladie d'Alzheimer ? Une exploration du fossé entre les genres face à cette affection dégénérative du cerveau.

Tl;dr

  • La maladie d’Alzheimer, qui détruit progressivement la mémoire et les capacités de réflexion, affecte disproportionnellement les femmes.
  • Des facteurs tels que les problèmes hormonaux, la génétique et le bien-être mental peuvent expliquer cet écart de genre.
  • Les femmes peuvent réduire leur risque en restant physiquement actives, en apprenant de nouvelles compétences, en maintenant une bonne santé hormonale et en gérant le stress.

La maladie d’Alzheimer : une menace plus grande pour les femmes

La maladie d’Alzheimer, caractérisée par une dégradation progressive des capacités mentales, s’avère particulièrement redoutable pour la population féminine. Cette affection neurodégénérative, qui érode lentement la mémoire et la faculté de réflexion, affecte en effet de manière disproportionnée les femmes.

Comprendre l’écart de genre

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette prévalence plus élevée chez les femmes. L’espérance de vie plus longue des femmes pourrait être une raison, mais d’autres éléments plus spécifiques entrent en jeu.

  • Les problèmes hormonaux : La baisse significative du taux d’estrogène chez la femme durant la ménopause peut les rendre plus vulnérables à cette maladie. L’estrogène ayant des propriétés neuroprotectrices, sa diminution accélère le déclin cognitif et favorise l’accumulation des plaques de bêta-amyloïde, responsables de l’Alzheimer.
  • La structure cérébrale : Le cerveau des femmes, qui possède un volume de matière grise plus important (lié à la mémoire), peut subir plus sévèrement la perte de neurones lors de la progression de l’Alzheimer.
  • La génétique : Certains facteurs génétiques, comme le variant du gène APOE-ε4, connu pour augmenter le risque d’Alzheimer, ont un impact plus fort sur les femmes.
  • Le bien-être mental : Les femmes étant plus susceptibles de souffrir de dépression et d’anxiété, ces troubles peuvent augmenter le risque de déclin cognitif ultérieur.

Stratégies de prévention pour les femmes

Si certains facteurs de risque sont inévitables, des mesures préventives peuvent être prises pour réduire le risque d’Alzheimer. Il est recommandé de rester physiquement actif, d’apprendre de nouvelles compétences pour stimuler le cerveau, de veiller à une bonne santé hormonale et de gérer le stress par la pleine conscience, le soutien social et la thérapie si nécessaire.

En conclusion

La prévalence de l’Alzheimer chez les femmes est donc liée à une multitude de facteurs. Une recherche plus ciblée et des mesures proactives sont nécessaires pour aider les femmes à préserver leur santé cognitive à mesure qu’elles vieillissent.

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