Législatives : Dominique de Villepin appelle à faire barrage au RN

L'ex-Premier ministre incite subtilement à soutenir le Nouveau Front Populaire dans l'intérêt de contrecarrer l'extrême droite, tout en se montrant critique envers Emmanuel Macron. Mais pourquoi ce revirement soudain d'opinion ?
Tl;dr
- Dominique de Villepin ne votera pas pour le Rassemblement National.
- De Villepin soutient implicitement le Nouveau front populaire.
- Il est inquiet d’une possible victoire du RN.
- De Villepin critique la gouvernance d’Emmanuel Macron.
Une opposition à l’extrême droite
L’ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin, a récemment pris position dans le paysage politique français en soulignant son opposition au parti d’extrême droite, le Rassemblement National (RN). Une déclaration faite lors de son apparition dans l’émission de LCI «24h Pujadas» mercredi.
Un soutien voilé au Nouveau front populaire
Dans cette entrevue, Dominique de Villepin a également exprimé un “soutien implicite” au Nouveau front populaire, une alliance de partis de gauche. Il a été amené à clarifier sa position suite à la déclaration de Serge Klarsfeld, un historien rescapé de la Shoah, qui a récemment annoncé son intention de voter pour le RN.
Cette déclaration intervient dans un contexte où le président Emmanuel Macron tente d’équilibrer les forces politiques en évitant de favoriser les extrêmes.
▶️️️ #Exclusif : Dominique de Villepin, invité de LCI : “Je considère que la lutte doit être donnée à la lutte contre le Rassemblement national.”@Villepin#24hPujadas #LCI #La26 ⤵️ pic.twitter.com/OyTvB4XHnA
— 24h Pujadas (@24hPujadas) June 19, 2024
Inquiétudes quant à l’ascension du RN
De Villepin soulève également son inquiétude face à une potentielle victoire du parti d’extrême droite, le qualifiant de “véritable menace pour notre pays”. Selon lui, le RN représenterait un “risque” pour les institutions françaises.
Une critique de la gestion Macron
Enfin, l’ancien Premier ministre a également critiqué la gestion d’Emmanuel Macron, évoquant “l’abus de pouvoir” et son “incapacité au compromis”.
Il estime que ces facteurs ont conduit la France à la situation politique actuelle, et il croit que la solution proviendra d’une “force centrale”, capable d’apporter des réponses appropriées.