Leqembi, le nouveau médicament contre Alzheimer approuvé en Europe
L'Agence européenne des médicaments a donné son feu vert, le 14 novembre, à une nouvelle thérapie visant à freiner le déclin cognitif chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer. Quelles pourraient être les implications de cette approbation ?
Tl;dr
- L’EMA approuve le traitement Leqembi pour l’Alzheimer.
- Le traitement est destiné aux patients à un stade précoce.
- Leqembi réduit les plaques amyloïdes, responsables de la maladie.
Un nouvel espoir pour les patients atteints d’Alzheimer
Après des mois d’attente, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a finalement donné son feu vert à l’utilisation d’un traitement innovant contre la maladie d’Alzheimer. Ce traitement, baptisé Leqembi, offre un nouvel espoir aux patients, ainsi qu’à leurs proches.
Leqembi, un traitement pour les stades précoces
L’EMA a précisé que ce médicament est spécifiquement recommandé pour les patients n’ayant pas encore atteint un stade avancé de la maladie. Il traite les « troubles cognitifs légers (troubles de la mémoire et de la pensée) ou la démence légère dus à la maladie d’Alzheimer (maladie d’Alzheimer au stade précoce) », selon le régulateur européen.
Toutefois, son utilisation est restreinte aux patients présentant un risque plus faible d’hémorragie cérébrale potentielle, typiquement ceux n’ayant « qu’une ou aucune copie du gène ApoE4 », un gène connu comme un facteur de risque important pour cette maladie.
Une avancée mondiale
Le Leqembi n’est pas une nouveauté à l’échelle mondiale. Mis au point par le laboratoire pharmaceutique japonais Eisai et le fabricant américain Biogen, ce traitement a été autorisé aux États-Unis dès janvier 2023. Il est également commercialisé au Japon, en Chine et a reçu l’approbation du régulateur britannique en août dernier.
Un pas en avant dans la lutte contre l’Alzheimer
La maladie d’Alzheimer, malgré des décennies de recherche, demeure une énigme pour les scientifiques. Sa cause exacte est toujours inconnue, bien que l’on sache que des plaques amyloïdes se forment autour des neurones des patients, les détruisant à terme.
Le Leqembi, administré par intraveineuse une fois toutes les deux semaines, a démontré lors d’essais cliniques sa capacité à réduire ces plaques, freinant ainsi le déclin cognitif des patients.