Les automobilistes franciliens invités à réduire leur vitesse à cause ‘une alerte à la pollution aux particules fines’
Samedi 13 et dimanche 14 janvier, un pic de particules fines est attendu en Île de France.
Le manteau nuageux piège les polluants au sol
Un bulletin d’Airparif (agence francilienne de surveillance de la pollution) note pour ce week-end du 13 et dimanche 14 janvier 2024 un taux de particules fines plus élevé à cause des conditions météorologiques actuelles et un manteau nuageux qui piège les polluants au sol, le tout, avec très peu de vent pour dissiper les particules fines.
Les personnes vulnérables invitées à limiter la durée de leurs sorties
Comme c’est habituellement le cas, les personnes les plus vulnérables sont invitées à limiter la durée de leurs sorties en extérieur afin de réduire leur exposition à la pollution.
Le trafic routier, certaines industries et le chauffage sont parmi les plus importants émetteurs de particules
Du coup, les automobilistes vont devoir limiter leur vitesse sur les grands axes autour de la capitale. Airparif précise : En raison des conditions météorologiques favorisant l’accumulation des polluants émis localement par le chauffage au bois et les véhicules thermiques*, les concentrations en particules seront soutenues, avec un risque de dépassement du seuil d’information-recommandation. La qualité de l’air sera moyenne à mauvaise en Ile-de-France.
La production d’un véhicule électrique pollue plus que la production d’un véhicule thermique équivalent
La Préfecture de Police demande de :
-Réduire sa vitesse à 110 km/h sur les portions d’autoroutes normalement limitées à 130 km/h.
– Rouler vitesse à 90 km/h sur les portions d’autoroutes et de voies rapides normalement limitées à 110 km/h.
– Rouler vitesse à 70 km/h sur les portions d’autoroutes et de voies rapides normalement limitées à 90 km/h ainsi que sur les routes nationales et départementales limitées à 80 km/h ou à 90 km/h
-De contourner l’agglomération par la rocade francilienne pour les poids-lourds en transit dont le PTAC excède 3T5.
-D’utiliser les aménagements mis en place au sein des établissements professionnels pour les déplacements domicile-travail (plan de mobilité, télétravail, adaptation des horaires)…
* Le cabinet indépendant Carbone 4 a publié une étude qui montre, c’est que la production d’un véhicule électrique pollue plus que la production d’un véhicule thermique équivalent. C’est la fabrication de la batterie, le cœur du véhicule électrique, qui est très énergivore. Avant même d’avoir roulé, la voiture électrique traine déjà une “dette carbone”. Les technologies environnementales dans l’industrie automobile thermique ont fait d’incroyables progrès ces dernières années avec des moteurs désormais biens plus propres.
