Les décès imputables à la pollution atmosphérique restent trop élevés selon l’Agence européenne pour l’environnement
L’AEE (Agence européenne pour l’environnement) note dans son rapport de novembre que la pollution de l’air aux particules fines a provoqué le décès de 253.000 personnes dans l’Union européenne en 2021.
Pour l’Agence européenne pour l’environnement, les niveaux de pollution atmosphérique restent trop élevés en Europe et constituent le principal risque environnemental pour la santé, est-il écrit dans le communiqué de l’agence.
Il faut respecter les recommandations de l’OMS
Selon la dernière évaluation de l’impact de la qualité de l’air sur la santé de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), 253,000 décès auraient pu être évités en 2021 dans l’Union européenne (UE) si les concentrations de particules fines avaient respecté les recommandations de l’OMS.
De véritables améliorations depuis 2005
L’exposition à la pollution atmosphérique provoque ou aggrave certaines maladies telles que le cancer du poumon, les maladies cardiaques, l’asthme et le diabète, rappelle l’AEE.
Le nombre de décès prématurés dû aux particules fines a diminué de 41%
Le rapport rajoute positivement que la tendance est sur la bonne voie : entre 2005 et 2021, le nombre de décès prématurés dû aux particules fines a diminué de 41%. Il faut encore faire des efforts indique Leena Ylä-Mononen (la directrice exécutive de l’AEE) : “Les progrès sont là ces dernières années mais l’impact de la pollution de l’air sur notre santé reste encore trop élevé“, souligne-t-elle.
La bonne nouvelle est que “la politique sur la qualité de l’air fonctionne et que la qualité notre air s’améliore”, écrit pour sa part le Commissaire européen à l’environnement, aux océans et à la pêche, Virginijus Sinkevičius.
L’application sur la qualité de l’air de L’Agence européenne pour l’environnement
L’Agence européenne pour l’environnement fait la promotion de son application sur la qualité de l’air nommée ‘European Air Quality Index’ (sur IOS et Android), elle permet de vérifier les données atmosphériques n’importe où dans l’UE.
