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Les ex-présidents et Premiers ministres gardent leurs avantages luxueux : loyers et chauffeurs

Les ex-présidents et Premiers ministres gardent leurs avantages luxueux : loyers et chauffeurs
Publié le , mis à jour le

La commission mixte paritaire a choisi de ne garder l'amendement sénatorial visant à éliminer les privilèges des anciens présidents et premiers ministres. Cela soulève une question : quels en sont les motifs réels ?

Tl;dr

  • La CMP a rejeté la proposition d’amendement pour supprimer les avantages des anciens dirigeants.
  • Ces avantages comprennent le logement, le transport et la protection policière.
  • La proposition aurait permis d’économiser 2,8 millions d’euros par an.

La proposition d’amendement rejetée par la CMP

La Commission Mixte Paritaire (CMP), un organisme clé de la législature française, a décidé de ne pas approuver l’amendement proposé par le Sénat. Cet amendement visait à supprimer les privilèges dont bénéficient les anciens Présidents et Premiers ministres de la nation.

Quels sont les avantages en question ?

Les privilèges en question, selon un rapport de la députée du Jura, Marie-Christine Dalloz, comprennent la prise en charge de certaines dépenses et la mise à disposition d’emplois dédiés. Les anciens dirigeants de l’Élysée, tels que Nicolas Sarkozy et François Hollande, bénéficient notamment de services tels que l’accès à un véhicule avec chauffeur et à un cabinet de sept collaborateurs pendant cinq ans. En outre, ils ont également droit à des locaux meublés et équipés, dont le loyer est pris en charge par l’État.

Les anciens Premiers ministres, quant à eux, ont droit à un véhicule de fonction avec chauffeur et à un secrétaire particulier. Tous les anciens dirigeants bénéficient également d’une protection policière assurée par le Service de la protection de la police nationale (SDLP).

Quel est le coût de ces privilèges pour l’État ?

D’après les chiffres fournis par la députée du Jura, le coût de ces avantages pour les Premiers ministres s’élevait à 1,42 million d’euros en 2023, en hausse de 11% par rapport à l’année précédente. Pour les anciens Présidents, l’État a versé 1,32 million d’euros à Nicolas Sarkozy et François Hollande en 2023.

Réaction des dirigeants actuels

Le Premier ministre François Bayrou n’était pas favorable à cet amendement. Cependant, la sénatrice Nathalie Goulet, qui a porté le texte de l’amendement, a déclaré à Public Sénat qu’elle ne renoncerait pas et tenterait à nouveau l’année prochaine.

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