L’Europe a enregistré son mois de mars le plus chaud

L'Europe est de nouveau sous l'emprise d'une vague de chaleur sans précédent, pulvérisant tous les records précédents et laissant le continent aux prises avec une réalité inquiétante et indéniable du réchauffement climatique.
Tl;dr
- Le mois de mars a connu des températures proches des records.
- L’Europe a enregistré un mois de mars particulièrement chaud.
- Le changement climatique a contribué à des conditions météorologiques extrêmes.
Un mois de mars marqué par des températures exceptionnelles
Les données de l’Observatoire Copernicus révèlent que les températures mondiales en mars ont été proches des records.
Cela s’inscrit dans une tendance de presque deux ans de chaleur exceptionnelle sur notre planète. Cette réalité dépasse la fourchette haute des prévisions scientifiques sur le réchauffement climatique.
L’Europe face à une chaleur record
En Europe, le mois de mars a été, sans conteste, le plus chaud jamais enregistré. L’anomalie climatique a épargné certaines régions comme la péninsule ibérique et le sud de la France, mais a engendré des précipitations extrêmes en Espagne et au Portugal.
À l’inverse, les Pays-Bas et le nord de l’Allemagne ont connu un mois historiquement sec.
Impact du changement climatique sur les conditions météorologiques
Des études du réseau scientifique de référence World Weather Attribution (WWA) ont conclu que le changement climatique a renforcé une vague de chaleur intense en Asie centrale et a favorisé les précipitations menant à des inondations meurtrières en Argentine.
Un avenir climatique inquiétant
Selon Friederike Otto, climatologue de l’Imperial College de Londres, « Nous voilà fermement pris dans l’étau du changement climatique causé par l’humanité ». Robert Vautard, coprésident du groupe de travail sur la climatologie du Giec, souligne également que « C’est une situation exceptionnelle ».
La hausse constante des températures reste dans la partie haute des projections, mais pas en dehors, précise le responsable du Giec. Toutefois, il met en garde contre toute surréaction face à ces fluctuations ou à leur absence.
En conclusion, chaque fraction de degré compte puisqu’elle augmente l’intensité et la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes.