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Libération imminente pour Paul Watson, le défenseur des baleines emprisonné au Groenland

Libération imminente pour Paul Watson, le défenseur des baleines emprisonné au Groenland
Publié le , mis à jour le

Après cinq mois de détention au Groënland, Paul Watson n'est plus en danger d'être extradé vers le Japon et va être libéré. Quelles sont les circonstances qui ont mené à cette décision ?

Tl;dr

  • Paul Watson, militant écologiste, libéré après cinq mois de détention au Groënland.
  • Le Danemark refuse d’extrader Watson vers le Japon.
  • Le Japon accuse Watson d’incidents survenus à bord d’un navire baleinier en 2010.

Libération de Paul Watson : une victoire pour l’écologie

Le militant écologiste Paul Watson, célèbre pour son engagement dans la préservation des océans, vient de connaître un grand soulagement. Après cinq mois passés en détention au Groënland, il vient d’être libéré par la justice danoise qui a refusé son extradition vers le Japon.

Une décision judiciaire attendue

Son avocate, Julie Stage, a déclaré à l’AFP que « le ministère de la Justice vient de nous informer qu’il rejetait la demande d’extradition ». Paul Watson pourra donc quitter la prison de Nuuk, où il était détenu provisoirement depuis presque cinq mois. Cette nouvelle a été accueillie avec enthousiasme par la branche française de l’organisation de Paul Watson, Sea Shepherd, qui a posté sur son compte : « Paul est libre !« .

Les accusations du Japon

La demande d’extradition avait été formulée par le Japon, suite à une notice rouge d’Interpol émise en 2012. Le pays du Soleil Levant reproche à Paul Watson d’avoir été coresponsable de dommages et blessures à bord d’un navire baleinier nippon en 2010, lors d’une campagne menée par Sea Shepherd.

Plus précisément, le militant est accusé d’avoir blessé un marin avec une puissante boule puante contenant de l’acide butyrique, et d’avoir abordé le navire quelques jours plus tard. Des allégations que Paul Watson a toujours niées.

Une affaire loin d’être terminée

Même si cette décision de justice vient alléger la pression sur l’activiste, l’affaire est loin d’être terminée. En effet, le Japon n’a pas dit son dernier mot et pourrait renouveler sa demande d’extradition. Paul Watson devra donc rester vigilant, tout en continuant son combat pour la protection des océans.

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