Marche contre l’antisémitisme: l’absence d’Emmanuel Macron est-elle une faute politique?
L’opposition de droite est particulièrement critique vis-à-vis du choix du chef de l’État.
Le chef de l’État n’a pas participé, dimanche 12 novembre, à la grande marche contre l’antisémitisme organisée à Paris à l’initiative de la présidente de l’Assemblée nationale et de celui du Sénat. Emmanuel Macron a justifié ce choix en arguant que son rôle n’était «pas de faire une marche». «Mon rôle est de continuer à préserver, dans cette période, l’unité du pays et de ne jamais renvoyer dos à dos les uns et les autres», a-t-il ajouté.
Cette absence du président de la République a été critiquée par l’opposition, notamment par Éric Ciotti, chef de file Les Républicains, qui a décidé en retour de ne pas participer aux nouvelles «rencontres de Saint-Denis», un rendez-vous fixé par Emmanuel Macron pour rassembler les responsables des principaux partis politiques français.
Emmanuel Macron a-t-il commis une faute politique, ou même morale, en ne se rendant pas à ce rassemblement contre l’antisémitisme? Que comprendre des justifications qu’il a données? Y a-t-il d’autres pistes pour expliquer son absence à cette marche?
Roselyne Febvre et Jean-Marie Colombani, directeur de Slate.fr, en discutent avec leurs invités Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France …
