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Michel Barnier affronte sa première motion de censure, Olivier Faure face aux députés

Michel Barnier affronte sa première motion de censure, Olivier Faure face aux députés
Publié le , mis à jour le

Michel Barnier, le Premier ministre, doit affronter sa première motion de censure ce mardi 8 octobre 2024, une semaine après avoir annoncé sa politique générale. Mais quels sont les enjeux qui se cachent derrière cette motion ?

Tl;dr

  • Michel Barnier, Premier ministre, fait face à sa première motion de censure.
  • La gauche dépose la motion, mais l’échec est probable sans soutien du RN.
  • Les débats permettront à l’exécutif de mesurer ses forces.

Michel Barnier face à une première épreuve

Michel Barnier défié une semaine seulement après sa déclaration de politique générale. Ce mardi 8 octobre, il affronte sa première motion de censure à l’Assemblée nationale.

Un test pour mesurer le soutien au gouvernement

Si l’enjeu de renverser le gouvernement paraît quasiment irréalisable, cette motion déposée par la gauche offre une occasion unique pour l’exécutif d’évaluer son soutien.

L’initiative de la gauche vise à contester la « négation du résultat » des législatives. Toutefois, en l’absence de l’appui du Rassemblement National, sa réussite semble compromise.

Un débat qui s’annonce animé

C’est Olivier Faure, premier secrétaire du PS, qui défendra ce texte co-signé par la quasi-totalité de l’alliance de gauche du Nouveau front populaire. Il a déclaré à l’AFP : « Ce sera le moment de vérité. On verra qui s’oppose au gouvernement et qui ne s’oppose pas ». Il compte dénoncer un « gouvernement tournant le dos au Front populaire mais surtout au Front républicain, et au vote des électeurs ».

Michel Barnier lui répondra, suivront ensuite les interventions des groupes politiques. Le vote, dont les résultats ne seront connus qu’en fin de journée, clôturera le débat.

Une issue déjà prévisible ?

Malgré la tension qui règne, Michel Barnier devrait pouvoir survivre à cette épreuve sans trop de difficultés. En effet, même si tous les 192 députés signataires votaient pour la motion, il est peu probable d’atteindre les 289 voix nécessaires sans le soutien des 141 députés de l’alliance RN-Ciotti.

Ce débat s’annonce donc comme un important moment de vérité pour le gouvernement. Il permettra de mesurer la force et le soutien dont bénéficie Michel Barnier dans l’exercice de ses fonctions de Premier ministre.

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