Moins de temps dans ces deux phases de sommeil pourrait favoriser Alzheimer, selon une étude

Selon une récente étude, réduire la durée passée dans deux phases spécifiques du sommeil pourrait augmenter le risque de développer la maladie d'Alzheimer.
Tl;dr
- L’Alzheimer est un trouble du cerveau progressif causant perte de mémoire et déclin cognitif.
- Une mauvaise qualité de sommeil pourrait contribuer à l’Alzheimer.
- Le sommeil de qualité est essentiel pour le développement du cerveau.
L’Alzheimer : une maladie dévastatrice
L’Alzheimer est un trouble cérébral progressif qui entraîne une perte de mémoire et un déclin cognitif. Cette maladie, la cause la plus commune de démence chez les adultes plus âgés, peut avoir un impact dévastateur sur la santé, et pas uniquement sur le plan mental. Malheureusement, il n’existe actuellement aucun remède définitif pour cette maladie, même si un traitement précoce peut aider à gérer les symptômes et à ralentir sa progression.
Les causes de l’Alzheimer
Les causes exactes de l’Alzheimer restent incertaines. Cependant, on pense qu’elle est due à une combinaison de facteurs, notamment l’accumulation de protéines anormales (plaques et enchevêtrements) dans le cerveau, des changements liés à l’âge, des prédispositions génétiques et des influences liées au mode de vie et à l’environnement. Ces facteurs conduisent finalement à la détérioration et à la mort des cellules cérébrales. « Les troubles du sommeil sont également soupçonnés d’être liés à la maladie », affirment certains chercheurs.
Le sommeil et l’Alzheimer
Une nouvelle étude a examiné le lien entre les habitudes de sommeil et les régions du cerveau associées à la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs ont analysé le développement du cerveau pendant toutes les phases du sommeil, en utilisant la polysomnographie pour évaluer l’architecture du sommeil, puis des IRM pour évaluer les caractéristiques anatomiques du cerveau.
Les résultats de cette étude suggèrent que les réductions du sommeil en ondes lentes et du sommeil paradoxal pourraient contribuer de manière significative à la diminution du volume de la région pariétale inférieure du cerveau. Le sommeil, en aidant à éliminer les toxines du cerveau, pourrait expliquer pourquoi des troubles du sommeil pourraient mener à l’atrophie neurologique, augmentant ainsi le risque de conditions neurodégénératives.
L’importance d’un sommeil de qualité
Ces découvertes soulignent l’importance d’un sommeil de qualité pour le développement du cerveau. Il est donc essentiel de réguler son cycle de sommeil dès le plus jeune âge pour éviter des problèmes ultérieurs. Ainsi, dormir suffisamment et correctement pourrait être une clé pour prévenir ou ralentir le développement de maladies dégénératives comme l’Alzheimer.