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Mpox : près de 600 morts en RDC, l’OMS craint une propagation mondiale

Mpox : près de 600 morts en RDC, l’OMS craint une propagation mondiale
Publié le , mis à jour le

Longtemps appelée variole du singe, 12 569 cas suspects de cette maladie ont aussi été rapportés en République démocratique du Congo.

Depuis le début de l’année, et jusqu’à la date du 12 novembre, l’OMS a rapporté samedi 25 novembre 12 569 cas suspects de Mpox (appelée auparavant variole du singe), dont 581 morts, en République démocratique du Congo.

Mpox : un rapport alarmant

D’après un rapport de situation de l’institution basée à Genève, “Il s’agit du nombre de cas le plus élevé jamais signalé pour une année, certains dans des zones géographiques qui n’avaient jamais fait état de cas de mpox auparavant, y compris à Kinshasa, Lualaba et le Sud-Kivu”.

En effet lors de l’été dernier, le bilan s’établissait à 112 morts à l’occasion d’une propagation à plusieurs pays européens.

“Un risque de propagation important”

En ce moment, OMS et ministère de la Santé de RDC mènent une mission ensemble afin d’“évaluer la situation”. Samedi 25 novembre, les spécialistes ont prévenu d’une probabilité d’épidémie à plus grande ampleur du Mpox en raison de nouvelles caractéristiques de transmission par voie sexuelle d’un variant du virus :

Le risque de propagation du Mpox dans les pays voisins et dans le monde entier semble important.

Un appel à la vigilance

Dès le mois de mai 2022, des foyers de Mpox avaient été constatés, que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis. Soit, loin des foyers originels de la maladie, à savoir une dizaine de pays d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest. Au mois de juillet, l’alerte était à son niveau maximal, avant qu’elle soit levée au mois de mai dernier mais l’OMS avait toutefois appelé à rester vigilant.

Signalée pour la première fois en 1970 en RDC, la maladie se caractérise par des éruptions cutanées ou lésions, pouvant survenir dans la bouche ou sur les organes génitaux. Des poussées de fièvre, des maux de gorge ou des douleurs ressenties au niveau des ganglions lymphatiques peuvent les accompagner. À ce jour,  le taux de mortalité du virus s’établit à 4,6 %.

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