Obélisques : Qui sont ces mystérieux habitants de votre bouche et intestin ?
Découverts en 2024, les obélisques sont des fragments d'ARN récemment identifiés dans notre microbiote buccal et intestinal. La question demeure : sont-ils bénéfiques ou nuisibles à notre santé ?
Tl;dr
- Les obélisques, découverts en 2024, sont des fragments d’ARN présents dans le microbiote buccal et intestinal.
- Ils régulent des fonctions clés telles que la digestion, le métabolisme et la réponse immunitaire.
- Leur impact sur la santé humaine reste à déterminer.
Les mystérieux obélisques du microbiome
En 2024, une découverte scientifique intrigante a émergé : les obélisques, des fragments d’ARN détectés dans le microbiote buccal et intestinal. Une question persiste néanmoins : sont-ils bénéfiques ou nuisibles à notre santé ?
Un rôle-clé dans notre organisme
Le microbiome intestinal humain est un acteur essentiel de notre organisme. Il régit des fonctions vitales telles que la digestion, le métabolisme et la réponse immunitaire. Il joue un rôle protecteur contre les agents pathogènes et produit des vitamines et autres composés bénéfiques. Cependant, un déséquilibre dans cet écosystème peut contribuer au développement de maladies inflammatoires, métaboliques et auto-immunes, et affecter le bien-être mental.
Des entités biologiques uniques
La recherche a révélé que les obélisques sont des ARN circulaires qui codent pour une nouvelle superfamille de protéines, les oblins, dont la fonction reste à découvrir. Ces entités peuvent persister dans les individus pendant plus de 300 jours, laissant à penser qu’elles ont des effets à long terme sur leurs hôtes. Cependant, la nature de ces effets – positive, neutre ou négative – est encore inconnue.
Vers une redéfinition du concept de microbiome ?
La découverte des obélisques pourrait amener à une redéfinition du concept de microbiome, ce dernier se limitant jusqu’à présent aux microorganismes vivants. Les obélisques, en tant que composants génétiques sans structure cellulaire propre, pourraient conduire à l’émergence d’un concept plus large, celui de microgénobiome.
En conclusion, ces recherches ouvrent un nouveau champ d’investigation et rappellent, comme l’a écrit Aldous Huxley, que « il y a un monde, mais il est à l’intérieur de nous ».
