Pas observé depuis près de deux décennies, cet oiseau réapparaît lors d’une expédition scientifique

Pas observé depuis près de deux décennies, cet oiseau réapparaît lors d'une expédition scientifique. Une découverte pleine d'espoir pour les chercheurs.
Notre planète est magnifique à bien des égards. Si l’Homme influe énormément aujourd’hui sur elle, son activité ayant davantage tendance à l’abîmer qu’autre chose, il arrive parfois que la Nature nous réserve de belles surprises. Il suffit par exemple d’une expédition scientifique pour découvrir une nouvelle espèce, parfois pas nécessairement dans des endroits inaccessibles. Ou pour redécouvrir des spécimens d’une espèce que l’on croyait disparue. C’est ce qui est arrivé tout récemment avec un oiseau, une pie, plus précisément.
Pas observé depuis près de deux décennies, cet oiseau réapparaît lors d’une expédition scientifique
Connaissez-vous la pie-grièche casquée à huppe jaune, ou Prionops alberti ? Cet oiseau n’avait pas été observé depuis près de deux décennies, ce qui avait valu à l’American Bird Conservancy de le classer comme “oiseau perdu”. Durant une expédition organisée dans le massif d’Itombwe, en République du Congo, des chercheurs ont eu l’occasion d’en photographier un spécimen. Une grande première qui redonne espoir !
During a recent expedition to the Democratic Republic of the Congo, UTEP College of Science researchers captured the first known photos of a bird long thought lost. Known as the Yellow-crested Helmetshrike, the species was listed as a ‘lost bird’ by the American Bird Conservancy… pic.twitter.com/aFlFRSAP5b
— UTEP (@UTEP) February 20, 2024
La pie-grièche casquée à huppe jaune est une espèce considérée comme endémique du versant occidental du rift Albertin de l’Afrique centrale. Pendant longtemps, cette région est restée inaccessible pour des raisons de sécurité. Alors que la période était plus calme, l’équipe de scientifiques a pu parcourir pas moins de 120 km dans cette région pour retrouver la trace de cet oiseau et étudier, dans le même temps, nombre d’autres oiseaux, amphibiens et reptiles.
Une découverte pleine d’espoir pour les chercheurs
Au total, les chercheurs ont pu observer pas moins de 18 de ces pies noires à casque jaune sur trois sites différents. Les spécimens formaient toujours des groupes très actifs et bruyants au beau milieu de la forêt. Une telle découverte suggère que la population de l’espèce pourrait être relativement saine, mais malheureusement, l’exploitation minière et forestière représente une grande menace pour la pie-grièche casquée à huppe jaune. À suivre !