Polémique avec un tableau de la Renaissance italienne dans un collège : “À l’école française, on ne conteste pas l’autorité, on la respecte” (Gabriel Attal)
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Lors de l’étude d’un texte et d’un tableau de la Renaissance italienne avec une classe de 6e, des élèves ont détourné le regard face à des femmes aux seins nus.
C’est une superbe œuvre du XVIIe siècle (un tableau de la Renaissance italienne ‘Diane et Actéon’) étudiée par les élèves du collège Jacques-Cartier d’Issou, dans les Yvelines, qui montre que, en quelques années, des sujets qui ne l’étaient jamais auparavant sont devenus ‘sensibles’.
Il faut vraiment de la fermeté à l’école
Ce tableau du peintre italien Giuseppe Cesari datant de la Renaissance montre 5 muses dénudées, laissant apparaître leurs seins. Face au tableau, des collégiens expliquent avoir été gênés. Suite à cela, une rumeur a été lancée assurant que la professeure aurait cherché à choquer…les élèves, en particulier les musulmans. Des parents irresponsables, vindicatifs, ont ensuite alimenté la rumeur.
À l’école française, on ne conteste pas l’autorité, on la respecte (Gabriel Attal)
Dans un point presse, Gabriel Attal a mis en garde dans une anaphore : “À l’école française, on ne conteste pas l’autorité, on la respecte ! À l’école française, on ne conteste pas la laïcité, on la respecte ! ! À l’école française, on ne détourne pas le regard devant un tableau, on ne se bouche pas les oreilles en cours de musique, on ne porte pas de tenue religieuse, bref, à l’école française on ne négocie pas ni l’autorité de l’enseignant ni l’autorité de nos règles et de nos valeur !”.
À l’école française on ne négocie pas ni l’autorité de l’enseignant ni l’autorité de nos règles et de nos valeur !
Après cet épisode, des enseignants ont exercé leur droit de retrait dans le collège d’Issou. Le ministre de l’Éducation nationale s’est rendu sur place et a annoncé logiquement lancer “une procédure disciplinaire à l’endroit des élèves qui sont responsables de cette situation et qui ont d’ailleurs reconnu les faits”.
Il faut un discours de fermeté et arrêter d’être dans l’apaisement. L’apaisement, ça ne paye pas
Dans Le parisien, l’enseignante et essayiste Fatiha Boudjahlat, a ajouté : “Nous avons besoin que le ministre (Gabriel Attal) vienne, qu’il dise leurs quatre vérités à ces parents. Il faut un discours de fermeté et arrêter d’être dans l’apaisement. L’apaisement, ça ne paye pas !”.
Gabriel Attal: « À l'école française, on ne conteste pas l'autorité, on la respecte » pic.twitter.com/JednSSxUKI
— BFMTV (@BFMTV) December 11, 2023