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« Populaires », le mouvement lancé par Gérald Darmanin en vue de la Présidentielle 2027.

« Populaires », le mouvement lancé par Gérald Darmanin en vue de la Présidentielle 2027.
Publié le , mis à jour le

L'ex-ministre de l'Intérieur, depuis son bastion de Tourcoing, a initié son mouvement en dévoilant certaines propositions. Serait-ce la base d'un programme présidentiel à venir ?

Tl;dr

  • Gérald Darmanin lance son mouvement « Populaires ».
  • Il propose des réformes sociales et économiques.
  • Ce mouvement pourrait être un tremplin vers l’Élysée.

Gérald Darmanin, le vent nouveau de la politique française

Le 29 septembre 2024, une ambiance festive régnait à Tourcoing, le fief de Gérald Darmanin. L’ancien ministre de l’Intérieur, redevenu député, a profité de cette occasion pour lancer son nouveau mouvement, sobrement intitulé « Populaires ».

Ce mouvement, qu’il qualifie de « lieu de réflexion », pourrait bien être un tremplin vers une candidature à l’Élysée.

Un mouvement, pas un parti

Précisons-le, les « Populaires » ne sont pas un parti politique ni un courant de Renaissance, le parti présidentiel.

Selon l’entourage de Darmanin, le mouvement a une mission bien plus vaste : écrire le récit social du bloc central pour l’avenir. Cette initiative s’inscrit dans la continuité de son engagement envers les classes populaires, amorcé l’an dernier.

Le message de Darmanin

« Le bloc central que nous représentons est en rupture avec les personnes modestes, les Français populaires, les travailleurs. » Darmanin alerte sur le danger que représente le divorce entre le bloc central et la France populaire, qui se tourne vers les extrêmes, ce qui met en péril notre unité nationale.

Quelles propositions ?

Darmanin ne s’est pas contenté de discours, il a également formulé des propositions. Parmi ces dernières :

  • Une « préférence aux travailleurs » opposée à la « préférence nationale » du Rassemblement national.
  • La transformation de la prime d’activité en baisse de charges pour une augmentation raisonnée du SMIC.
  • La création d’un « 1% handicap » pour soutenir ceux qui font face aux difficultés de la vie.
  • La mise en place d’un versement social unique, limité à 75% du SMIC.

Il appelle également à une grande conférence sociale avec le patronat et les syndicats, pour encourager un nouveau modèle de capitalisme où le « salarié heureux » serait le but collectif.

Reste à savoir si ces propositions sont destinées au gouvernement actuel, ou si elles constituent le socle d’un programme présidentiel potentiel. Seul l’avenir nous le dira.

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