Pour Attal, Le Pen refuse de l’affronter car elle est “mal à l’aise” en débat

Ce mercredi 1er mai, le Premier ministre a critiqué la présidente du groupe RN à l'Assemblée, l'accusant d'éviter un débat avec lui car elle serait inconfortable avec ce genre d'exercice. Quel sera sa réponse à cette accusation ?
Tl;dr
- Gabriel Attal ironise sur le refus de Marine Le Pen de débattre.
- Le Premier ministre assume sa responsabilité face au Parlement.
- Marine Le Pen, mal à l’aise dans les débats, renvoie Attal vers Bardella.
- Attal souligne l’importance du scrutin des élections européennes.
Une taquinerie politique
Le Premier ministre, Gabriel Attal, a, avec une légère pointe d’ironie, commenté le refus de la chef du RN (Rassemblement national), Marine Le Pen, de débattre avec lui, “Je pense qu’elle se sent mal à l’aise dans cet exercice-là”. Il suggère que son adversaire fuit la discussion, en lien sans doute avec des expériences passées peu glorieuses.
Une responsabilité devant le Parlement
Subtilement, il rappelle qu’en tant que Premier ministre, il est responsable devant le Parlement. Pour lui, si des débats doivent avoir lieu, c’est donc avec la présidente du premier groupe d’opposition au Parlement – Le Pen.
🚨 Toujours ouvert aux débats et confrontations d'idées, rappelons que @GabrielAttal avait proposé un débat à Marine Le Pen qui avait fuit.
— “Je pense qu'elle a un mauvais souvenir de ses débats. Ça n'a jamais été son fort, je pense qu'elle se sent mal à l'aise dans l'exercice” pic.twitter.com/7ZSF3weXGz
— Gabriel Attal Actu (Compte Fan) (@GAttalActu) May 1, 2024
Un désistement, un remplacement
Cependant, lors de la dernière crise agricole, Marine Le Pen a préféré diriger monsieur Attal vers Jordan Bardella, tête de liste du RN aux européennes du 9 juin. Quant à la future confrontation avec Bardella, Attal laisse planer le doute sur les termes de l’engagement.
L’enjeu des élections européennes
D’autre part, Attal insiste sur le fait que “ce qui se joue le 9 juin est absolument majeur”. Il invite ainsi les électeurs à prendre conscience des conséquences d’une dissolution de l’Europe pour leur quotidien.
Il leur rappelle : “Il n’y a pas 36 choix le 9 juin pour continuer à soutenir l’Europe et donc à protéger les Français”. Courant entre les stands de la fête foraine de Beaugency, sous une pluie battante, il reçoit un accueil chaleureux, malgré certaines interrogations de ses interlocuteurs sur l’inflation, le montant des retraites ou la dette.