Pourquoi Certaines Personnes Détestent-elles le Contact Physique ?
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Ce mardi 21 janvier 2025, nous célébrions la journée internationale des câlins. Une occasion réjouissante pour certains, mais potentiellement moins enthousiasmante pour les personnes moins enclines aux contacts physiques. Et vous, comment comptez-vous passer cette journée ?
Tl;dr
- Journée internationale des câlins, certaines personnes ne sont pas tactiles.
- L’appétence au toucher varie selon les expériences personnelles et l’histoire individuelle.
- Être non tactile peut être un mécanisme de défense ou une question d’identité à affirmer.
Une journée pour célébrer… ou pas
Mardi 21 janvier 2025, c’est la journée internationale des câlins. Une occasion de rappeler, selon la science, que les marques d’affection ont un impact positif sur notre bien-être. Pourtant, cette journée n’est pas une fête pour tout le monde. Pour ceux qui sont moins tactiles, c’est une autre histoire.
Comprendre l’appétence au toucher
Certains d’entre nous se sentent mal à l’aise à l’idée d’être touchés. Pourquoi cette différence de perception face aux contacts physiques? La psychanalyste Myriam Goffard explique à directs.fr qu’il n’y a pas une réponse unique. Chaque individu a une histoire unique qui influence son appétence au toucher.
Ne pas être tactile n’est pas une fatalité. Certains trouvent d’autres moyens d’exprimer leur affection, comme l’écoute attentive ou l’assistance en cas de besoin.
Être non tactile : un mécanisme de défense
Être non tactile peut être un mécanisme de défense. Comme l’explique Myriam Goffard, notre rapport au toucher peut être influencé par nos expériences précoces. Les personnes qui ont reçu peu de contacts physiques dans leur enfance peuvent développer une appréhension à l’égard du toucher à l’âge adulte.
« Le fait d’avoir été rejetée par les autres avec autant de violence m’a forgé une carapace. Alors, à force, j’ai arrêté tout contact pour éviter le pire. »
Stéphanie
Une question d’identité
Être non tactile peut également être lié à une question d’identité. Les personnes qui n’ont pas encore défini leur identité peuvent avoir besoin de maintenir une distance physique avec les autres.
Dans certains cas, des événements récents peuvent faire ressurgir des traumatismes anciens et influencer notre relation au toucher. Dans de telles situations, il peut être utile de consulter un professionnel, comme un psychologue ou un psychothérapeute.
Il est important de se rappeler que chaque individu est unique et que notre appétence au toucher est influencée par notre histoire personnelle. Il n’y a donc pas de « normalité » en la matière.