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Pourquoi Elisabeth Borne insiste-t-elle sur la réduction des vacances d’été malgré l’opposition générale ?

Pourquoi Elisabeth Borne insiste-t-elle sur la réduction des vacances d’été malgré l’opposition générale ?
Publié le , mis à jour le

Une commission spécialisée avait déjà étudié la question du calendrier des vacances scolaires, mais malheureusement, le rapport final s'est égaré sur le bureau des ministres. Que va-t-il advenir de ce sujet désormais ?

Tl;dr

  • La ministre Élisabeth Borne propose de réduire les vacances scolaires d’été.
  • Une commission avait déjà conclu à ne pas réduire ces vacances.
  • La proposition de Borne relance le débat sans consulter la commission précédente.

Une nouvelle proposition qui relance le débat

La question des vacances scolaires revient de nouveau sur le tapis. Après plusieurs tentatives par différents ministres de l’Éducation nationale, c’est au tour de la ministre actuelle, Élisabeth Borne, de proposer une réduction de la durée des vacances scolaires d’été.

Une initiative isolée qui surprend

Cette décision, annoncée le 15 janvier 2025, suscite la surprise. En effet, une commission spécialisée avait déjà été formée pour traiter de cette question, avec un rapport déjà rendu. Composée de syndicats d’enseignants, de parents d’élèves, d’universitaires et de professionnels du tourisme, la commission s’était opposée à la réduction des vacances d’été.

« Les enfants n’ont pas besoin de plus d’école, mais de travailler dans de meilleures conditions d’enseignement », déclare Yannick Kiervel, professeur des écoles et membre de cette commission nationale.

Un consensus ignoré

Ce consensus, atteint après des mois de travail, semble être ignoré par la nouvelle proposition de la ministre. Ce qui provoque l’incompréhension des membres de la commission, comme l’exprime Grégoire Ensel, vice-président de la FCPE : « Nous avons été très surpris par cette prise de parole, pourquoi ne pas reprendre notre travail ? »

L’annonce d’Élisabeth Borne, sans consultation préalable, est perçue comme une forme d’occupation du terrain politico-médiatique qui néglige le travail de la commission précédente.

Un débat relancé avec une approche différente

Face à cette situation, Grégoire Ensel appelle à « une convention citoyenne sur la question du rythme de l’élève à l’école », avec comme point d’ancrage les conclusions de la précédente commission sur les vacances scolaires. Une démarche qui, selon lui, pourrait permettre d’obtenir de meilleurs résultats scolaires.

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