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Procès du financement libyen : Sarkozy a pris la parole

Procès du financement libyen : Sarkozy a pris la parole
Publié le , mis à jour le

Lors de son procès sur le financement libyen, l'ancien président Nicolas Sarkozy a pris la parole pour la première fois. Il risque une peine de dix ans de prison et une amende de 375 000 euros. Quelle sera l'issue de ce procès ?

Tl;dr

  • Sarkozy nie tout financement libyen de sa campagne.
  • Il dénonce 10 ans de calomnies et d’enquêtes.
  • Sarkozy risque 10 ans de prison et une forte amende.

Procès du financement libyen : Sarkozy s’exprime

Jeudi 9 janvier 2025, l’ancien président français Nicolas Sarkozy a pris la parole lors de son procès dit du financement libyen.

Il est accusé d’avoir financé sa campagne présidentielle de 2007 avec l’argent de la Libye de Mouammar Kadhafi. Il risque une peine de 10 ans de prison et une amende de 375 000 euros.

Une déclaration forte

S’exprimant avec force et conviction, Sarkozy a affirmement nié tout financement de sa campagne par des fonds libyens. « Vous ne trouverez jamais, jamais, non pas un euro, mais pas un centime libyen, dans ma campagne », a-t-il déclaré. Il a également marqué son engagement à répondre à toutes les questions et à assumer ses responsabilités pendant les quatre mois d’audience.

Une décennie de lutte

Revenant sur son parcours judiciaire, l’ancien président a évoqué « 10 années de calomnie, 48 heures de garde à vue, 60 heures d’interrogatoire, 10 ans d’enquête ». Il a exprimé sa frustration face à l’absence de preuves contre lui malgré ces longues années d’enquête. « On a trouvé quoi ? Rien, me concernant. », s’est-il insurgé.

Des accusations graves

Nicolas Sarkozy est accusé de corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne et association de malfaiteurs. Si ces accusations sont retenues, il risque non seulement une peine de prison et une amende, mais aussi une privation des droits civiques pouvant aller jusqu’à cinq ans.

Malgré la gravité des accusations, l’ancien président a déclaré n’avoir aucun compte à régler avec l’institution judiciaire, tout en soulignant que certains magistrats l’avaient violemment combattu pendant sa présidence.

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