logo 24matins

Richard Ferrand élu président du Conseil constitutionnel par une voix d’écart

Richard Ferrand élu président du Conseil constitutionnel par une voix d’écart
Publié le , mis à jour le

Richard Ferrand obtient de justesse la présidence du Conseil constitutionnel, en se hissant à cette position avec une mince majorité d'une seule voix.

Tl;dr

  • Richard Ferrand nommé à la présidence du Conseil constitutionnel.
  • Le vote a été serré et incertain jusqu’à la fin.
  • Ferrand assure son indépendance d’Emmanuel Macron.

Une victoire aux allures de suspense pour Richard Ferrand

Le mercredi 19 février 2025 marque un tournant politique majeur en France. Après un scrutin haletant, Richard Ferrand a été nommé président du Conseil constitutionnel. Cette nomination, validée par le Sénat et l’Assemblée nationale, a été obtenue de justesse.

Un vote serré et une issue incertaine

Le sort de Richard Ferrand a longtemps oscillé entre l’échec et la réussite. Muriel Jourda, présidente LR de la commission des Lois du Sénat, a dévoilé que la nomination de l’ancien président de l’Assemblée nationale s’est jouée à une voix près.

Cette incertitude était notamment due à la décision des députés LR de voter contre cette nomination. Cependant, l’abstention des députés RN et du groupe d’Éric Ciotti a permis à Richard Ferrand de s’imposer.

Une indépendance affirmée

Face aux critiques sur sa proximité avec Emmanuel Macron, Richard Ferrand a tenu à affirmer son indépendance. « Je ne suis pas un professionnel du droit, c’est vrai, mais comme vous un serviteur de la République« , a-t-il déclaré.

Il a également insisté sur le fait qu’il a toujours été un homme libre, et que l’indépendance d’esprit est sa nature et sa culture.

Une mise au point sur le troisième mandat d’Emmanuel Macron

Richard Ferrand a également dû répondre aux accusations de Mathilde Panot, présidente du groupe LFI, qui voit en sa candidature un « caprice suprême » du Président.

Ferrand a réfuté l’idée d’un troisième mandat consécutif pour Emmanuel Macron, assurant que cela « n’a jamais été (sa) pensée, ni (son) désir« .

Publicité

À lire aussi sur 24matins:

Accessibilité : partiellement conforme