Sécu: Deuxième partie du budget adoptée, une nouvelle motion de censure rejetée
François Bayrou, le Premier ministre, a surmonté une quatrième motion de censure ce lundi, concernant la deuxième partie du budget de la Sécurité sociale. La motion a été rejetée par un certain nombre de voix. Quelle sera sa prochaine épreuve politique?
Tl;dr
- Bayrou survit à une quatrième motion de censure sur le budget de la Sécu.
- La France insoumise, à l’origine de la motion, voit son initiative échouer.
- Le PS envisage une motion de censure « spontanée » en fin de semaine.
La quatrième motion de censure contre Bayrou échoue
Le Premier ministre François Bayrou a résisté à une quatrième tentative de renversement ce lundi. La motion de censure a été déposée par La France insoumise sur la seconde partie du budget de la Sécurité sociale, mais a finalement été rejetée.
Une initiative de La France insoumise
La France insoumise, qui avait déjà déposé trois motions de censure contre le Premier ministre, a vu son initiative échouer une fois de plus. Les chances de réussite étaient minces dès le départ, le Rassemblement national et le Parti socialiste ayant indiqué leur refus de soutenir la motion.
Via l’article 49.3, le Premier ministre avait pu faire passer la partie « recettes » du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).
Un Parti socialiste en quête de remobilisation
Toutefois, le Parti socialiste envisage de déposer une motion de censure « spontanée » en fin de semaine, probablement à l’issue de la procédure budgétaire. Selon Olivier Faure, leader du parti, cette démarche vise à protester contre une « trumpisation » du débat public, influencée en partie par Bruno Retailleau, le ministre LR de l’Intérieur.
Le Nouveau Front populaire au bord de l’implosion ?
La position du Parti socialiste sur le budget du gouvernement Bayrou a provoqué des tensions au sein du Nouveau Front populaire. La France insoumise a critiqué le choix du PS de ne pas voter la censure du gouvernement, proposant aux autres partenaires, PCF et Écologistes, d’isoler le parti d’Olivier Faure.
