Selon l’association ‘Eau et Rivières de Bretagne’, une plage sur cinq est périodiquement polluée par des bactéries

Samedi 25 mai, l'association Eau & Rivières a dévoilé les résultats de sa toute nouvelle enquête sur la qualité des eaux de baignade, et les résultats ne sont pas ceux espérés.
Une plage littorale sur cinq est régulièrement polluée par des bactéries…
Dans sa note, l’association Eau & Rivières commence fort en précisant ‘La plage de Tréompan (Ploudalmézeau), est une plage à éviter, symbole des plages polluées’, assure l’association. Un message préoccupant à quelques semaines de la saison estivale.
Une plage littorale sur cinq est régulièrement polluée par des bactéries
Selon l’organisme, une plage littorale sur cinq est régulièrement polluée par des bactéries (5% d’entre elles sont “à éviter”) et nous allons nous mobiliser pour pouvoir nous baigner, en confiance, partout et toute l’année.
5% des plages sont réellement “à éviter”
L’ensemble des plages décriées par ‘Eau & Rivières’ est consultable sur la page labelleplage.fr. Au final, 93 plages (5,02%) sont ainsi notées “à éviter”. 316 sont “déconseillées” (17,04%) et 690 plages (37,2%), sont classées “peu risqué” et figurent en vert.
316 plages sont “déconseillées”
Pour Laurent Le Berre, la Bretagne présente plusieurs facettes si l’on regarde la carte. Parmi les 566 plages bretonnes classées en 2023, 80 % sont de bonne ou de très bonne qualité, mais 21 plages sont à éviter et 88 déconseillées du fait de pollutions récurrentes.
Des épandages de lisier
Administrateur d’Eau et Rivières de Bretagne, Laurent Le Berre, ajoute : “Les plages apparaissant en Bretagne en rouge sont celles du nord de la région, les mêmes qui sont souvent touchées par des pollutions agricoles, celles-là mêmes où les rivières qui se jettent ont traversé des secteurs agricoles où les épandages de lisier sont de fait”.
“On se doit d’avoir un état des eaux irréprochable. Or, si on veut traiter le problème de ces pollutions aux bactéries, il faut savoir d’où vient le problème de ces mêmes pollutions et ceci pour chaque plage. Il faut donc plus de surveillance“, conclut ce responsable.