Stress du bloc opératoire : des lunettes immersives apaisent les patients en attente d’une opération

Si dans une clinique de Bordeaux une chirurgienne (Aïcha N’Doye) chante pour ses patients juste avant l’anesthésie afin de les déstresser, tous les hôpitaux n’ont pas une chanteuse de soul à disposition, mais il y a une autre solution.
Une procédure chirurgicale induit toujours beaucoup de stress chez le malade
Si la docteure Aïcha N’Doye (chirurgienne à la Polyclinique Bordeaux Nord Aquitaine) est devenue une vedette au point de passer dans l’émission d’M6 “La France a un incroyable talent” pour ses talents de chanteuse, d’autres hôpitaux sont adeptes des lunettes immersives de la société ‘Relax’ basée à Villamblard (Dordogne).
Les lunettes immersives agissent sur les malades et sur toute l’équipe médicale
Cette start-up locale a pour objectif de réduire le stress des patients avant une procédure médicale avec un concept qui prend la forme d’une paire de lunettes et d’un casque (100% Français et le plus local possible) diffusant une vidéo apaisante afin de détendre le patient. Une idée innovante, basée sur des années d’observation en milieu médical et qui agit à la fois sur les malades mais aussi sur toute l’équipe médicale.
Les lunettes évitent la dépense des drogues de confort et du temps passé en salle de réveil
A ce jour, une dizaine d’hôpitaux français sont déjà équipés : Bordeaux, Tours ou Paris, précise la présidente de la société Relax, Kristell Stel, à nos confrères de France 3 Nouvelle -Aquitaine. Les lunettes immersives permettent de réaliser des économies substantielles : d’un coût d’une dizaine d’euros par jour, elles évitent la dépense des drogues de confort et du temps passé en salle de réveil.
Le patient oublie l’angoisse du bloc opératoire
Musique relaxante, images de la nature, d’animaux dans des cadres de verdure, le patient est immergé dans une réalité apaisante, oubliant ainsi l’angoisse du bloc opératoire.
À lire aussi sur 24matins: