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Tatouage – encre : la DGCCRF évoque des résultats “particulièrement préoccupants” sur la santé

Tatouage – encre : la DGCCRF évoque des résultats “particulièrement préoccupants” sur la santé
Publié le , mis à jour le

La Répression des fraudes a identifié des encres pas sûres pouvant amener des problèmes de stérilité, des allergies potentielles par le biais de substance cancérogène avec par exemple le dioxyde de titane.

Il faut s’interroger sur ce qu’on s’inocule à vie sous la peau (un chercheur)

Si en France environ 7 millions de personnes arborent un tatouage, les conséquences sanitaires peuvent être importantes. Chercheur CNRS à l’ENS de Lyon, Vincent Balter expliquait il y a peu : “C’est plutôt drôle de constater que les tatouages sont arrivés dans un contexte où les gens s’intéressent à ce qu’ils mangent, à l’air qu’ils respirent ou aux crèmes qu’ils s’appliquent sans s’interroger sur ce qu’ils s’inoculent à vie sous leur peau“.

Les encres de tatouage sont les mêmes que ceux utilisés dans les teintures de textiles et peintures automobiles !

Il faut savoir que les encres de tatouage sont les mêmes que ceux utilisés dans les teintures de textiles, les encres des imprimantes et même des peintures automobiles…!.

Un tiers des encres contrôlées n’était pas conformes ou dangereuses

La Répression des fraudes (DGCCRF) explique dans son dernier rapport que un tiers des encres contrôlées n’était pas conformes ou dangereuses avec des quantités de plomb supérieure au seuil utilisé ou des produits non stériles. Directrice générale de la DGCCRF, Sarah Lacoche ajoute : “Nous avons fait une enquête portant sur 34 produits et nous avons vu qu’un tiers de produits n’étaient pas conformes ou dangereux. Il y a des résultats particulièrement préoccupants”.

Des prélèvements chez des importateurs, grossistes du secteur des encres de tatouage et sur des sites internet

La DGCCRF a récemment effectué des prélèvements chez des importateurs et des grossistes du secteur des encres de tatouage, ainsi que sur des sites internet. Il y a quelques années, une équipe de chercheurs franco-allemande a constaté que les pigments ne restaient pas fixement sous la peau mais voyageaient, en permanence, du derme vers les ganglions.

 

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