Trois cas de maladie Mpox en quinze jours à La Réunion

La maladie connue sous le nom de Mpox, autrefois variole du singe, caractérisée par de la fièvre et des éruptions cutanées, peut devenir grave chez les individus vulnérables. Récemment, trois cas ont été signalés à La Réunion, tous traités. Pensez-vous que cette maladie pourrait se propager davantage ?
Tl;dr
- Trois cas du virus Mpox confirmés à La Réunion.
- L’enquête épidémiologique a été lancée sans détails sur l’origine.
- Les contacts des patients encouragés à se faire vacciner.
- La maladie Mpox affecte particulièrement les enfants en RDC.
L’Agence Régionale de Santé (ARS) a confirmé trois cas d’infection par le virus Mpox, également connu sous le nom de variole du singe, à La Réunion au cours des deux dernières semaines.
Les patients et leurs contacts en observation
En dépit de la confirmation de ces cas, l’ARS ne donne aucune indication sur l’état de santé des personnes contaminées ni sur l’origine de ces contaminations.
Néanmoins, l’on sait que “les patients et leurs contacts ont été pris en charge” et une enquête épidémiologique est en cours. L’ARS encourage les personnes en contact avec les patients infectés à se faire vacciner dans les plus brefs délais.
🔎 3 cas de Monkeypox (variole du singe) ont été confirmés à La Réunion.
Les patients et leurs contacts ont été pris en charge et ont reçu les informations sur la conduite à tenir :
➡️se faire vacciner dans les plus brefs délais,
➡️ surveiller toute apparition de symptômes… pic.twitter.com/rxxOVQkT4k— ARS La Réunion (@ARS_LaReunion) June 21, 2024
Les derniers cas de Mpox à La Réunion
Il convient de rappeler que les deux derniers cas de Mpox à La Réunion ont été enregistrés en septembre et octobre 2022. Selon l’ARS,
- Le premier cas concernait un homme revenant de l’Hexagone où “il a très probablement contracté l’infection”.
- Le second cas signalait une contamination sur l’île elle-même. Heureusement, aucuns de ces patients n’avaient montré de signes de gravité.
On sait que le virus se transmet à l’occasion d’un contact prolongé et direct avec une personne infectée, ou de manière indirecte par des objets que le malade a contaminés. L’ARS souligne que “certaines personnes sont susceptibles de développer des formes graves notamment les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes et les jeunes enfants”.
La maladie Mpox : un fardeau pour les enfants en RDC
La maladie Mpox est particulièrement prévalente chez les enfants en République Démocratique du Congo (RDC), illustrant l’importance d’une vigilance et d’une prévention accrues face à ce virus.