Trois variantes de grippe sévissent en France : Qui sont les plus touchés et quels symptômes surveiller?
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La virulence de la grippe en France s'explique en partie par la circulation simultanée de trois virus différents. Pourquoi pensez-vous que cette situation se produit dans ce pays spécifiquement ?
Tl;dr
- La grippe est virulente en France à cause de trois virus co-circulant.
- La vaccination est prolongée jusqu’au 28 février 2025.
- Chaque virus grippal impacte différemment selon les tranches d’âge.
Une épidémie de grippe aux multiples visages
La virulence de la grippe en France pique la curiosité. Elle est principalement due à la co-circulation simultanée de trois virus. Ce phénomène a poussé une centaine d’hôpitaux à déclencher des plans blancs récemment.
La vaccination, un bouclier prolongé
La Direction générale de la Santé a annoncé la prolongation de la vaccination jusqu’au 28 février 2025. Une mesure visant à contrer la circulation active du virus depuis le début de l’hiver.
Trois virus, trois groupes d’âge
Cette co-circulation inhabituelle pourrait expliquer l’ampleur de l’impact sur toutes les classes d’âge. L’épidémiologiste, Sibylle Bernard-Stoecklin, précise : « Tous les virus grippaux peuvent infecter une personne quel que soit son âge et sont capables de causer une forme grave. Mais à l’échelle de la population, l’impact de chaque virus est différent en fonction des tranches d’âge. » En d’autres termes :
- Le HN1 touche principalement les jeunes adultes.
- Le H3N2 est plus sévère chez les personnes âgées.
- Le B-Victoria affecte majoritairement les enfants.
Symptômes communs, risques variables
En dépit de la diversité des virus, les symptômes restent similaires. Cependant, ce n’est pas toujours le cas pour les complications. Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève, fait observer « une seule différence d’expression clinique : Le sous-type H1N1 entraîne moins souvent des complications chez les personnes âgées que H3N2. De même, les virus de type B entraînent moins souvent des complications mortelles que ceux de type A. »
En conclusion, face à cette situation inédite, les autorités sanitaires appellent à une mobilisation collective. La vaccination et le respect des gestes barrières sont plus que jamais à l’ordre du jour.