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Un risque de coupure d’électricité “faible” cet hiver, d’après RTE

Un risque de coupure d’électricité “faible” cet hiver, d’après RTE
Publié le , mis à jour le

Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE, estime que l' »On est beaucoup plus sereins que l’hiver dernier ».

Ce jour, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité en France (RTE) s’est montré rassurant quant au risque de coupures d’électricités pour l’hiver 2023-2024.

RTE cite “des barrages pleins”, des centrales nucléaires maintenant réparées et de nouvelles capacités de production d’électricité à l’instar du parc éolien en mer de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor).

Électricité : un hiver 2023-2024 plus serein

Xavier Piechaczyk, le président du directoire de RTE, rappelle que pour l’hiver dernier, le pays a pu faire face aux pics de tensions. De nombreux signaux Écowatt rouges ont pu être évités, et avec eux des coupures.

Si l’on ignore l’effet météo, l’an dernier la consommation française d’électricité a û être réduite de 8% à 9%, particuliers et entreprises confondus. La baisse s’est maintenue, RTE a pu anticiper ce maintien du fait des prix encore assez élevés et des incitations à l’économie d’énergie.

Une production en meilleure santé

La production se porte bien également : “Un certain nombre de réparations se sont bien passées et les plannings ont été respectés”, se réjouit Thomas Veyrenc, Membre du Directoire de RTE en charge de l’Economie, de la Stratégie et des Finances.

Et il ajoute que si d’un côté le parc nucléaire n’est pas encore aux niveaux d’avant crise, “c’est nettement plus que l’année dernière”. Autre motif de satisfaction : le bon remplissage des barrages au printemps et au début de l’automne, et avec lui une production d’électricité hydraulique dans la fourchette haute après le contexte de sécheresse de 2022.

Et les énergies renouvelables ?

Les autres énergies renouvelables, en particulier l’éolien se trouvent aussi dans une bonne tendance. Cette source va redevenir la troisième pour l’électricité, devant le gaz qui avait pris la deuxième place en 2022. En ce qui concerne le gaz, des mesures d’urgence ont été instaurées en vue de disposer de stocks de gaz “quasiment” pleins.

Toutefois, des incertitudes planent sur le début d’année en raison de conditions météo logiquement imprévisibles à ce jour; mais également, de la consommation d’énergie de la disponibilité effective du parc nucléaire. La situation des pays voisins est un dernier facteur.

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