Une recrudescence massive de la maladie de Parkinson à prévoir, les hommes en première ligne
Dans les années à venir, nous assisterons à une recrudescence alarmante de la maladie de Parkinson, une affection neurodégénérative qui touchera particulièrement la population masculine.
Tl;dr
- Les cas de Parkinson ont augmenté de 81% entre 2000 et 2020.
- D’ici 2050, une augmentation de 112% est attendue.
- La maladie devrait affecter 25,2 millions de personnes d’ici à 25 ans.
Une augmentation alarmante de la maladie de Parkinson
Les chiffres sont troublants : en l’espace de 20 ans, de 2000 à 2020, le nombre de nouveaux cas de la maladie de Parkinson a grimpé de 81%. Mais ce n’est pas tout. Selon une étude récente parue dans le British Medical Journal, une nouvelle hausse de 112 % est à redouter d’ici à 2050.
La maladie de Parkinson : Une menace croissante pour la population mondiale
Face au vieillissement de la population mondiale, cette pathologie neurodégénérative pourrait toucher plus de 25,2 millions de personnes d’ici un quart de siècle. Cela signifie qu’elle deviendrait la maladie neurologique dont la prévalence et l’incapacité augmentent le plus rapidement.
Des disparités géographiques et de genre
La progression de la maladie de Parkinson ne sera pas uniforme à travers le monde. En effet, l’Afrique subsaharienne pourrait connaître une augmentation la plus marquée (+292 %), tandis que l’Europe centrale et orientale devrait voir une hausse plus modeste (28 %), due à une croissance démographique négative.
En outre, le nombre de cas devrait également s’accroître plus chez les hommes, indiquant une susceptibilité masculine accrue à la maladie.
Prévention et perspectives
Du côté de la prévention, une augmentation de l’activité physique pourrait aider à réduire le nombre de cas futurs. Cependant, des recherches ont mis en lumière un aspect surprenant : la diminution de la consommation de tabac pourrait entraîner une augmentation de la prévalence de la maladie. Selon l’Inserm, « les fumeurs ont un risque d’être atteints par la maladie de Parkinson inférieur de 40 % à celui observé chez les non-fumeurs. »
Face à ces projections alarmantes, les chercheurs soulignent l’urgence des recherches futures à se concentrer sur le développement de nouveaux médicaments et thérapies pour modifier l’évolution de la maladie et améliorer la qualité de vie des patients.
