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Vers une extension des règles actuelles d’assurance chômage jusqu’au 30 septembre

Vers une extension des règles actuelles d’assurance chômage jusqu’au 30 septembre
Publié le , mis à jour le

Modifiant son plan initial, le gouvernement considère désormais un allongement des dispositions actuelles d'indemnisation du chômage jusqu'au 30 septembre, suite à l'échec de sa réforme. Quels pourraient en être les impacts pour les demandeurs d'emploi?

TL;DR

  • Projet de prolonger les règles d’indemnisation actuelles du chômage jusqu’au 30 septembre 2024.
  • Reconduction des règles de modulation de la contribution des employeurs jusqu’au 31 août 2025.
  • La réforme controversée du chômage, envisagée par le gouvernement, a été abandonnée suite aux élections législatives anticipées.

Prolongation des règles d’indemnisation du chômage

Dans un contexte difficile, le gouvernement français a fait part de son intention de prolonger les règles d’indemnisation du chômage jusqu’à septembre 2024, selon un projet de décret révélé récemment.

Ce décret, en prolongeant les dispositions de l’ancien, permettrait aux chômeurs de continuer à percevoir leur allocation.

Poursuite de la modulation de la contribution employeur

Il est également à noter que le projet de décret prévoit de maintenir à l’identique les règles de modulation de la contribution de l’employeur jusqu’à la fin du mois d’août 2025. Cette décision aura des implications majeures pour les employeurs et ceux qui paient des contributions chômage.

Abandon de la réforme de l’assurance chômage

Le gouvernement s’est vu contraint d’abandonner sa nouvelle réforme controversée de l’assurance chômage. Initialement, cette réforme prévoyait de durcir les conditions de l’indemnisation chômage. Par exemple, les individus de moins de 57 ans auraient vu leur durée maximale d’indemnisation réduite et la durée de travail nécessaire pour bénéficier de l’indemnisation aurait également été augmentée.

Réactions face à la décision du gouvernement

Face à ce revirement, la réaction des parties prenantes est mitigée. Denis Gravouil, le négociateur CGT sur l’assurance chômage, estime par exemple que cette réforme n’était pas nécessaire et appelle à une renégociation à la rentrée. Les syndicats quant à eux se sont toujours farouchement opposés à cette réforme, craignant une précarisation accrue des chômeurs.

En conclusion, le gouvernement a écouté les préoccupations exprimées et a choisi de ne pas procéder à une réforme radicale de l’assurance chômage. La mise en œuvre de ces nouvelles règles d’indemnisation et de contribution employeur reste toutefois un sujet sensible qui nécessite des discussions approfondies avec tous les acteurs concernés.

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