Vers une réduction des privilèges pour les anciens Présidents et Premiers ministres
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Les sénateurs ont approuvé un budget ce jeudi, incluant un amendement visant à supprimer les privilèges des ex-dirigeants, comme le secrétariat et le chauffeur, ainsi que leurs indemnités. Quels seront les impacts de cette décision ?
Tl;dr
- Amendement pour supprimer les avantages des anciens dirigeants politiques.
- Adoption par le Sénat le 22 janvier 2025.
- Économie annuelle estimée à 2,8 millions d’euros.
Un pas vers l’équité budgétaire
Le Sénat français a franchi un pas symbolique mais significatif vers l’équité budgétaire en votant un amendement visant à supprimer les avantages des anciens chefs d’État et de gouvernement.
L’économie d’une mesure symbolique
La mesure, adoptée le 22 janvier 2025, pourrait rapporter à l’État environ 2,8 millions d’euros par an. Une somme qui, bien qu’elle ne représente qu’une fraction du budget national, est symbolique de la volonté de réduire les dépenses superflues.
« Quand on demande aux Français de faire des efforts, ils ne comprendraient pas que l’État ne commence pas par lui-même et par éviter les dépenses superflues. », a déclaré Michel Canevet, sénateur du Finistère (Union centriste).
Les « avantages » en question
Ces avantages comprennent des indemnités, une voiture avec chauffeur, des officiers de sécurité, une carte de circulation gratuite et un secrétariat. Des privilèges jugés injustifiés par Nathalie Goulet, sénatrice de l’Orne, qui a déclaré que les anciens dirigeants étaient loin d’être en situation de précarité.
« Ils ne sont pas des grands nécessiteux de la République, ils ont tous un certain nombre de retraites et ont tous des postes de consultant. J’ai vérifié, personne n’est aux Restos du Cœur », a-t-elle affirmé.
Un pas vers la responsabilité budgétaire
Cet amendement ne porte cependant pas atteinte à leur protection, qui relève du ministère de l’Intérieur. Il s’agit d’un pas de plus vers une plus grande responsabilité budgétaire, dans un contexte où chaque euro compte.