Vivement lundi: le seum

Sous le sapin, avant même le matin de Noël, le petit Gérald a compris qu’il n’avait peut-être pas été si sage cette année.

Chaque samedi, Louison chronique un objet ou un événement de notre quotidien.

Imaginez un enfant qui, à quelques jours de Noël, se dirait qu’il a vraiment été bien sage toute l’année et qu’il a hâte de découvrir, près de ses petits souliers vernis posés près de la cheminée, tous les cadeaux merveilleux qu’il a pris soin de noter sur sa liste au Père Noël.

Imaginez la joie qui illuminera son visage quand, le 25 décembre au matin, au pied du sapin, il verra cette avalanche de papiers cadeaux bariolés et cet impressionnant métrage de bolduc.

Maintenant, imaginez que cet enfant se prénomme Gérald et qu’il a en fait quarante-et-un printemps. Imaginez que sur sa liste au Père Noël, telle une Mariah Carey de la place Beauvau, il y ait écrit ceci: «Je ne veux rien de spécial pour Noël, la seule chose dont j’ai besoin c’est d’une rampe de lancement pour 2027.»

Imaginez sa tête quand, sous le sapin, avant même le matin de Noël, il a juste trouvé une petite note autocollante sur laquelle était écrit «nope». Ou plutôt 270 bouts de papier.

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