Voies réservées au covoiturage autour de Paris: évaluation au bout de six mois
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Paris (AFP) - L'expérimentation des voies réservées au covoiturage sur deux autoroutes desservant Paris à partir de début mars fera l'objet d'une évaluation six mois plus tard, pour décider de les maintenir ou non, a annoncé mercredi le gouvernement.
Les autoroutes concernées par l'activation de ces voies en cas de saturation à partir du 3 mars sont l'A1 (sur 11,3 km dans le sens province-Paris de 06H30 à 10H00, et 3 km dans le sens inverse de 17H00 à 18H30), et l'A13 (uniquement en direction de Paris, sur 7 km, entre 07H00 et 10H00).
"Ces voies, qui fonctionnent sur un principe de priorisation, seront accessibles uniquement aux transports en commun, taxis, véhicules d'urgence ainsi qu'aux véhicules transportant au moins deux occupants.Les véhicules dont le poids total en charge (PTAC) dépasse 3,5 tonnes et qui ne sont pas des véhicules de transport en commun seront exclus de ce dispositif", a précisé le ministère chargé des Transports dans un communiqué.
"Un bilan de l'expérimentation sera réalisé au bout de six mois, afin d'évaluer son efficacité, son impact sur la fluidité de la circulation et les conditions de sécurité.À l'issue de cette évaluation, il sera décidé de maintenir ou de suspendre la mesure des voies réservées", a souligné le ministère.
Début février, la mairie de Paris avait annoncé qu'une voie réservée au covoiturage et aux transports en commun entrerait également en vigueur le 3 mars en semaine aux heures de pointe (de 7H00 à 10H30 et de 16H00 à 20H00) sur le périphérique, qui relève de la compétence de la municipalité.
La voie réservée est mise en place dans le cadre d'une "expérimentation" sans date de fin, avait précisé la mairie qui s'était engagée à publier régulièrement des indicateurs de suivi, comme elle l'a fait pour la baisse de la vitesse maximale à 50 km/h sur le périphérique.
Le ministère a pour sa part dit mercredi souhaiter qu'un bilan à six mois soit aussi tiré de l'expérimentation de la voie réservée sur le périphérique, "dans un souci de cohérence pour les usagers".