À la frontière canadienne, l’augmentation des droits de douane des Etats-Unis effraie

Découvrez comment la hausse des droits de douane sème la peur parmi les habitants à la frontière canadienne : une véritable odyssée de terreur économique !
Tl;dr
- Donald Trump impose des droits de douane sur les produits canadiens.
- La ville de Windsor, centre de l’industrie automobile canadienne, est inquiète.
- Les travailleurs craignent des licenciements et la hausse des prix de véhicules.
Droits de douane : l’effroi à Windsor
La tension est à son paroxysme à Windsor, petite ville frontalière du Canada. L’annonce, lundi, de l’imposition de droits de douane majorés sur les produits canadiens par Donald Trump, plonge ses habitants dans la consternation.
Cette ville de 250 000 âmes, face à Détroit, est le cœur vibrant de l’industrie automobile canadienne, jusqu’alors florissante.
Des emplois menacés
Les ouvriers de l’industrie automobile redoutent les répercussions de cette décision sur leur emploi. Joel Soleski, ouvrier pour Stellantis, exprime son inquiétude : « Nous sommes tous terrifiés ». Il craint pour son poste, d’autant plus que son employeur est l’un des plus exposés à ces droits de douane, selon un rapport de l’agence Moody’s.
La peur et la colère sont palpables chez les employés de Stellantis, qui ont appris que Trump a mis ses menaces à exécution. Le président américain a déclaré que le Canada et le Mexique n’avaient « plus de marge de manœuvre » pour éviter l’entrée en vigueur des droits de douane de 25 % sur leurs produits exportés aux États-Unis.
Des conséquences désastreuses prévues
John D’Agnolo, président d’un syndicat représentant 2 000 travailleurs chez Ford, estime que cette décision « n’est pas logique et n’a absolument aucun sens ».
Il prévoit que les premiers licenciements pourraient tomber en quelques semaines et que les véhicules coûteront plus cher pour les consommateurs. Plus de 2 millions d’emplois sont menacés au Canada, dont 500 000 dans la province de l’Ontario, où se situe Windsor.
La trahison d’un allié
Christina Grossi, employée dans le laboratoire de chimie de Ford, se sent trahie par un pays qu’elle a toujours considéré comme un allié. « On dirait que Donald Trump veut nous voler, c’est terrifiant », déclare-t-elle. Pour elle, la « rupture » voulue par Donald Trump avec le Canada n’a pas de sens.